Finau Maka relaxé
Le tribunal de Toulouse a relaxé mardi Finau Maka, rugbyman originaire des Iles Tonga, accusé par un clandestin tunisien de l’avoir fait travailler au noir et vivre dans des conditions relevant de "l’esclavagisme moderne".
Le tribunal a jugé que les faits reprochés par Moncef Derbali à Finau Maka, ancien troisième-ligne du Stade Toulousain (Top 14) aujourd’hui à Aix-en-Provence (ProD2), étaient "insuffisamment caractérisés".
Le ministère public avait requis le 21 septembre 5.000 euros d’amende contre le rugbyman, ne retenant pas l’incrimination "d’esclavagisme moderne", mais retenant les accusations d’emploi irrégulier d’un étranger sans titre de séjour, de travail dissimulé et d’hébergement dans des conditions indignes.
"Je conteste toutes les accusations", avait déclaré à l’AFP le colosse des Iles Tonga, une série d’archipels de Polynésie dans le Pacifique.
Finau Maka, 33 ans, était soupçonné d’avoir employé clandestinement Moncef Derbali, sans-papier tunisien de 2006 à 2010, d’abord à la rénovation puis à l’entretien de sa maison de Beauzelle, dans la périphérie toulousaine.