Retour sur le déplacement du Coq Mosan en Angleterre
J’aurais pu commencer mon récit avec l’adage d’usage « Ce qui se passe à Brighton, reste à Brighton ! », mais le moment qu’on a eu la chance de vivre vaut la peine d’être raconté et surtout entendu.
Nous sommes 72 au départ pour aller (ex)porter les couleurs du coq outre-manche. L’excitation se fait déjà sentir. Ma montre indique 4h45.
Le car se met en route et nous voilà enfin embarqués pour la grande aventure. Certains en profitent pour se reposer un peu avant notre arrivée, d’autres pour prendre enfin (ou déjà, c’est selon) l’apéro, d’autres pour discuter rugby et s’adonner aux derniers pronostics, d’autres pour partager les spécialités culinaires (et douteuses pour certaines) qu’ils ont emmenées, d’autres…
Quoi qu’il en soit, après un voyage déjà riche en bons moments, nous arrivons à 72 au camping (qui l’eut cru ? Aurore Deflandre ? ). Nous découvrons un cadre exceptionnel perdu au milieu de la campagne anglaise. C’est là la première bonne surprise que Stéphane nous a réservée. Nous avons à peine le temps de nous installer et de reprendre quelques forces que nous voilà déjà parti pour le stade. Au programme : Afrique du Sud – Japon. On ne le sait pas encore, mais les coqs qui ont en leur possession le précieux sésame pour accéder aux tribunes, peuvent s’estimer heureux, bien plus que les gamins de Charlie et la Chocolaterie et leur golden ticket de pacotille.
Maintenant, tout le monde le sait. On a eu la chance d’assister à un match extraordinaire en tout point de vue. Certains parlent même de moment historique, c’est dire ! Au-delà du résultat sportif, l’ambiance générale à l’intérieur du stade est presque indescriptible. Nous côtoyons des supporters Sud-Af’ et des supporters Japonais, mais aussi, au fur et à mesure de la rencontre de plus en plus de Sud-Af’ supporter du Japon. Je pense que c’est aussi en ça que réside la richesse d’une coupe du monde : les rencontres, le partage, la convivialité, le respect, le fair-play, les pintes…
Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de décrocher le fameux sésame (mieux que le golden ticket, blabla, bla,…) Stéphane nous avait réservé une autre surprise. Ainsi nous avons accès à un magnifique bar qui retransmet l’entièreté des matches et dans lequel les coqs peuvent bénéficier des boissons à moitié prix. De quoi assurer de passer également un bon moment.
La soirée du samedi se termine comme elle a commencé, dans l’euphorie, la bonne humeur, la joie d’être ensemble. Certains boivent un dernier verre, d’autres vont se reposer pour être en forme le lendemain, d’autres chantent, d’autres jouent, d’autres…
Le lendemain matin, le soleil se lève sur Brighton. Tout le monde émerge à son rythme. Aujourd’hui encore la journée est bien chargée. Après un petit déjeuner à l’anglaise, il est déjà temps de replier bagage et de se diriger vers le stade pour la deuxième rencontre : USA – Samoa.
Si tout le monde semble préparé au fait qu’on ne vivra sans doute pas un moment aussi intense que la veille, le match commence, dans le stade pour les chanceux, ou dans la ville pour les chanceux (ouais, après tout, on est quand même content d’être là !). On assiste à un chouette match, certes moins saisissant que la veille, quoi que. Certains se souviendront du fameux haka, d’autres de leur passage sur l’écran géant et devant le monde entier, d’autres des gros placages, d’autres…
Ce dimanche le timing est serré : à peine le match fini, pas le temps de boire la dernière, on embarque. Il faut traverser la manche et être certain de ne pas être trop tard en Belgique. Bah ouais, il y a école demain. Le retour se passe comme tout le reste en fin de compte, de manière optimale. Certains en profitent pour se reposer un peu avant notre arrivée, d’autres pour reprendre enfin (ou encore, c’est selon) l’apéro, d’autres pour discuter rugby et s’adonner aux derniers résumés et analyses, d’autres pour tenter de finir les spécialités culinaires (et douteuses pour certaines) qu’ils ont emmenées, d’autres…
Nous voilà désormais arrivés en Belgique après un week-end haut en couleurs et riche en émotions. Nul doute que tous les coqs présents en garderont un souvenir incroyable et agréable. J’en profite ici pour remercier une fois de plus notre GO en or, Stéphane. Il faut bien se rendre compte que sans lui, ça n’aurait sans doute pas été pareil et qu’il a contribué plus que grandement à rendre ce voyage inoubliable. Merci pour tout ! Tu avais émis le souhait de faire « un truc gigantesque » pour emmener les coqs in England, pari réussi !
Merci à tous les participants également qui ont garanti l’ambiance et la bonne humeur dans ce groupe génial.
Vive le rugby, vive la Coupe du Monde, vive le Coq Mosan.
Mathi