Beau samedi fort ensoleillé sur le terrain d’Auderghem à deux pas du site du Rouge-Cloître, lieu de promenade des Bruxellois en quête de verdure et de grand air.
Beaucoup de spectateurs avait fait le déplacement.
Du point de vue sportif, les dés étaient quelque peu pipés dans la mesure où c’était un week-end de vacances scolaires privant les équipes de certains de leurs joueurs. C’est pourquoi les Anversois incomplets ont dû puiser dans le réservoir des locaux. En fait, il s’agissait d’une remise d’un match qui aurait dû se jouer le 16 janvier dernier.
 Jean Heirwegh. |
De l’avis d’un dirigeant bruxellois, l’Antwerp était un « gros morceau ».
En effet, comme c’est souvent le cas dans les équipes de jeunes, on pouvait remarquer des gabarits fort différents. Ainsi, sur la balance, l’Antwerp devait l’emporter largement vu certains gabarits imposants.
Au classement, l’Antwerp précédait de peu les Citiz.
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La partie dirigée par M. Thomas BODE peut débuter dans une bonne ambiance.
D’entrée de jeu, l’Antwerp montre les dents mais les Citizens résistent, prennent le dessus et réagissent positivement en marquant un essai transformé à la 3’ par un effort solitaire. 7-0
Sur leur lancée, à la 8’, une pénalité jouée rapidement par les locaux porte le jeu jusqu’ à 5 mètres de l’en-but anversois ; ouverture au large et essai transformé portant le score à 14-0.
A la 13’, les Citiz remettent le couvert et suite à une percée, marquent un 3ème essai qui ne sera pas transformé . Score : 19-0.
Les visiteurs bien que plus costauds semblaient désorientés et ne s’attendaient peut-être pas à une équipe bruxelloise courageuse et bien organisée.
L’Antwerp, piqué au vif, réagit par plusieurs actions individuelles mais se heurtait à des Bruxellois(e)s courageux ne faisant aucune concession.
Il est à constater que les Citizens étaient mieux organisés et présentaient une meilleure technique tant collective qu’individuelle. Il y avait une diversité entre les mouvements individuels et collectifs modifiant à souhait les actions de jeu.
A la 16’, 4ème essai qui sera transformé : 26-0.
Les visiteurs n’ont pas encore le temps de se placer que, suite à un long coup de pied d’un « Lie de Vin », les deux arrières d’Anvers s’entrechoquent en voulant récupérer le ballon, lachent le cuir qui rebondit positivement dans les bras d’un Citizen qui aplatit le cuir entre les poteaux. Essai transformé : 33-0
Il faut attendre la 22’ pour voir le premier temps fort des Anversois qui coup sur coup, marquent deux essais dont un transformé portant le score à 33-12.
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La première mi-temps a été, nous l’avons dit, mieux organisée dans le chef des locaux qui variaient bien leur jeu, se repositionnaient rapidement en défense et alternaient le jeu de contact et le jeu d’évitement.
Il est à parier que les entraîneurs anversois vont remettre les choses en place.
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Malgré un mauvais coup de renvoi des visiteurs offrant une mêlée aux locaux, à la 3’, les Rouges et Blancs effectuent une percée leur rapportant un essai.
Malheureusement ,lors de la transformation, le cuir heurte la perche. Le score passe à 33-17.
Le jeu paraît plus équilibré qu’en première période.
Rappelons que le seul moyen d’arrêter le porteur du ballon est le plaquage mettant le porteur du ballon au sol pour l’obliger à le lâcher et le libérer. Les autres méthodes, tels l’arrachage du maillot, etc, ne sont ni réglementaire, ni efficace. Tout cela quel que soit les gabarit du porteur du ballon et du plaqueur.
Les Citizens continuent à imposer leur jeu et à défendre aprement leur ligne de but.
Les « Lie de Vin » marquent un essai NT 38-17
Grosse réaction d’Antwerp contrée par les Bruxellois qui inscrivent encore deux essais : 43-17 (NT) et 50-17.
En réaction, un exploit solitaire et individuel d’un Anversois est concrétisé par un essai (NT) portant le score final à 50 à 22.
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Match très agréable qui s’est déroulé dans d’excellentes conditions.
Il s’agit de la première défaite de l’Antwerp, ce qui leur permet toutefois de conserver leur deuxième position au classement. Les Citizens les suivent à la quatrième place.
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NB : Je prie à la gente féminine de n’utiliser que le « masculin » lorsque je parle des joueurs en omettant, involontairement, de n’utiliser les deux genres ! Or il y a avait plusieurs filles sur le terrain et non des moindres. A l’issue de la rencontre, nous avons recueillis les impressions de l’une d’elle, Zoé Bourrelly, n°4, Capitaine de l’équipe des Citizens :
"Je suis contente de la prestation de l’équipe. Nous avons bien joué dès le départ alors que d’habitude, il nous faut du temps pour nous mettre en route. Nous avons été directement dans le coup. Il y avait de l’envie.
Tout le monde a mouillé le maillot. Nous nous sommes tous bien amusés.
Je suis fière de mon équipe".
Reportage et Commentaires : Jean HEIRWEGH
Photos : Vincent BOURRELLY
(Photos Vincent Bourrelly)
