Face au Carcassonne entraîné par Christian Labit (17 sélections en équipe de France ; ½ finaliste de la Coupe monde 2003 ; 2 Coupes d’Europe et 2 championnats de France avec Toulouse), Arras n’était pas considéré comme le favori du match opposant les deux équipes pour l’obtention du titre de champion de France de fédérale 2.
Toutefois, les premières minutes du match nous indiquèrent que les Nordistes n’étaient pas venus en victime consentante. Très vite après avoir encaissé une pénalité (3ème minute), une très belle combinaison permit à l’ailier fidjien Jo Davui de marquer le 1er essai Arrageois (3 – 5 à la 9ème).
Arras "très joueur" permit aux 2.000 spectateurs réunis dans le vieux stade Auvergnat de Montluçon de vivre un excellent spectacle.
Sans que le rythme de cette 1ère mi-temps ne fléchisse avec une grosse occasion Arrageoise, une pénalité de Carcassonne et un drop Arrageois, celle-ci se termina sur le score à 6 – 8.
La deuxième mi-temps fut tout aussi spectaculaire avec des Nordistes entreprenants et des Sudistes obligés de se défendre. Malheureusement à la 52ème minute, un contre carcassonnais sur un dégagement arrageois permit à Carcassonne de prendre l’avance : 13 – 8. Les Rouges et Bleus continuèrent à mettre la pression. Leur supériorité se concrétisa par un deuxième essai transformé à la 67ème minute : 13 – 15.
Toujours sur la menace d’un retour des Jaunes et Noirs, c’est à la 77ème minute que « Le Bouclier » choisira son camp, l’arbitre sifflant une pénalité que Artero, s’empressa de transformer.
C’est sur le score de 16 – 15 que le bon millier de supporters de Carcassonne pouvaient fêter, avec beaucoup de réserve, leur titre de champions de France de fédérale 2. Il ne s’en est donc fallu que de trois minutes sur toute une saison pour que nos compatriotes jouant à Arras deviennent champion de France. Pour rappel, Julien Massimi, Simon Marote, Olivier Jacobs, Christophe Jacobs et Sacha Vandenberghen évoluent pour le club français.
"On peut être déçu car c’est toujours dommage de perdre une finale, mais on ne peut pas être triste. On ne peut pas oublier tout ce que l’on a fait cette année", nous déclarait à la fin du match Jean Sébastien Bignat, entraineur d’Arras.
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François Jacobs
