La place laissée vacante par Arendonk a été proposée à Dendermonde 3 ainsi qu’à Mons. Sauf que les deux clubs ont décliné. La raison principale invoquée du côté de Mons ? Ne pas fausser le championnat de D3 Réserves.

Une belle marque de fair-play pour les autres pensionnaires de D3. "C’était déjà notre démarche lorsque l’on est descendu de D2 en R1", rappelle le président de Mons Frédéric Housen. "On aurait pu gérer une équipe 2, mais de manière bancale. Nous n’avions par exemple pas envie de jouer avec l’intégrité physique des joueurs, en alignant des joueurs au repos".

Un esprit qu’il convient de souligner, même si la décision de ne pas accepter la montée en D3 ne fut pas facile à prendre. "Lorsque la proposition est arrivée, il y a d’abord eu un engouement, on s’est dit ’on va y aller’. Mais après un week-end de réflexion, on a pesé le pour et le contre. On s’est dit que c’était mieux d’aller en D3 sportivement en terminant premier du championnat de R1 plutôt que de monter sur tapis vert", souligne Frédéric Housen.

D’autres clubs dans la même situation que Mons n’aurait peut-être pas réagi de la même manière. "On aurait en effet très bien pu y aller en s’asseyant sur le règlement, mais on n’a pas voulu le faire. L’envie était là, mais la raison nous a dit de rester en R1", avoue le président du Cramonciau. "Monter n’aurait pas uniquement fausser le championnat réserves, mais aussi le championnat de notre équipe 1, car son noyau aurait dès lors été plus restreint. Si on avait aligné une équipe 2 qui aurait multiplié les forfaits, avec du coup un plus gros noyau pour l’équipe 1, cela n’aurait pas été très sympa vis-à-vis des autres clubs de la division qui alignent bel et bien deux équipes".

C’est donc en Régionale 1 que Mons s’apprête à débuter sa saison. Avec bel et bien l’objectif de viser le titre et la montée, qui serait cette fois préparée comme il se doit et non pas dans la précipitation. "Il y a une dynamique qui se crée actuellement en seniors, avec plusieurs retours, plusieurs gars qui avaient arrêté et qui reviennent ainsi que certains joueurs plus âgés qui avaient arrêté avec le Covid et qui reprennent désormais le rugby", conclut Frédéric Housen.

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