A l’occasion de la visite du Celtic, le club des Brussels Barbarians présidé par James Parker avait mis les petits plats dans les grands avec un "Super Saturday". Au programme notamment un dîner d’avant-match, le match de D2 féminine Brussels Barbarians-ROC Ottignies (remporté par les Barbarians), le ’derby’ contre le Celtic et enfin une troisième mi-temps au Michael Collins Irish Pub, à Bruxelles.

Point d’orgue de cette journée, le duel des équipes séniors des Barbarians et du Celtic. Dès l’entame de match, l’engagement était au rendez-vous. Le club du président Graham Edwards se montrait plus précis au pied et virait en tête à l’heure des oranges (0-3).

La deuxième période confirmait cette tendance (0-6), avant que les Barbarians n’haussent le ton dans la dernière demi-heure. Ils inscrivaient le premier essai du match (5-6), mais le Celtic répliquait par son capitane (5-13). Après une ultime pénalité, les Barbarians s’inclinaient finalement 8-13.

Avec une quatrième victoire consécutive, le Celtic poursuit sa remontée au classement et prend provisoirement la tête de la première division régionale à la VRB, en attendant le résultat du match de Mechelen ce dimanche. Cela ne sourit par ailleurs toujours pas pour les Brussels Barbarians, avec une nouvelle courte défaite.

"On a fait un très bon match", expliquait à chaud Nicolas Becuwe, capitaine des Brussels Barbarians. "Je pense qu’on a dominé la plupart des phases. Maintenant, ils avaient un 10 et un 15 qui tapaient et qui nous ont mis très loin de temps en temps alors qu’on était proche de leur ligne. Sur la dernière action, je pense qu’il y a essai et ça ferait 13 partout. Le match était équilibré, c’était un beau derby, on a tout donné. On est déçu mais au match retour ils peuvent nous attendre, on sera là".

Thibaut Delforge : ’Je m’attendais à la guerre et on a eu la guerre’

"Je m’attendais à la guerre et on a eu la guerre", soulignait pour sa part Thibault Delforge, capitaine du Celtic. "C’est toujours plus difficile de jouer ce genre d’équipe dans laquelle on sait que l’envie est énorme. Ce que l’on essaye de faire, c’est de jouer très simplement vu que notre effectif change semaine après semaine. Jouer simplement ça veut dire aller jouer chez eux, faire des mouvements simples, mais les conditions ne s’y prêtaient pas tellement cette fois. L’agressivité était telle qu’on a joué devant. J’ai l’impression qu’on a pilonné pendant 60 minutes. Et que dans les vingt dernières minutes, eux ont commencé à jouer à la main et là on a été un peu plus ennuyé. Heureusement qu’ils ne l’ont pas fait plus tôt finalement (sourire)".

Fort de cette victoire contre les Barbarians, le Celtic a pris la tête de la première division régionale de la VRB. Avec un retour en D3 en vue ? "L’objectif de notre saison est en effet de viser la montée", confirme Thibault Delforge. "On a l’envie, le nombre de joueurs. Après le problème pour un club comme le nôtre, comme les Barbarians doivent l’avoir aussi, c’est que d’une saison à l’autre on a deux équipes différentes. L’année passée par exemple, on était en D3 et on a eu facilement 6-7 départs de joueurs cadres. Mais c’est aussi le charme de ce genre de club où on rencontre des gens. Il y a la célèbre phrase de Jean-Pierre Rives qui dit que le rugby c’est 15 potes qui jouent avec le ballon et quand on enlève le ballon, il reste 15 potes. C’est vraiment ça. On a des copains de partout dans le monde".

Les photos du match

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