L’équipe seconde l’Ovalie tient la dragée haute à Boitsfort 2
![]() Jean Heirwegh. |
C’est sous une pluie froide que les jeunes LADIES de BOITSFORT accueillaient leurs homologues du KITURO sur leur terrain synthétique du Plateau de La Foresterie.
Les deux équipes occupant le milieu du classement des « Réserves » ont pouvaient s’attendre à un match équilibré. La partie est dirigée par un arbitre pédagogue, M. Serge GOFFINET.
Dès l’entame du match, durant les cinq premières minutes, les filles de l’OVALIE marquent deux essais non transformés portant le score, d’emblée à 0-10.
Il s’ensuit une vingtaine de minutes d’un jeu dominé par le KITURO laissant le soin aux locales de subir le match et de défendre.
On a constaté que le niveau ne pourra que s’améliorer au fil du temps tant les fautes de main, fautes de placement et autres étaient nombreuses. Le froid explique peut-être partiellement cela.
Remarquons néanmoins l’enthousiasme et la bonne volonté des actrices de la rencontre.
Il faut attendre la 25’ pour que les Schaerbeekoises marquent un essai (?) qui sera transformé. La mi-temps est donc sifflée sur le score de 0-17.
![]() (Photo Philippe Van Acker) |
La seconde mi-temps reprend sur le même schéma et malgré leur courage mais vu l’absence de placages des Boitsfortoises, après 15 minutes de jeu, les Ovalies marquent deux essais (à la 15’ et la 21’) de la même manière, c’est-à-dire le débordement à l’aile d’une « coureuse » qui ayant un couloir libre et vide de plus de 20 mètres de large et de bonnes cannes peut « aisément » s’envoler vers la terre promise adverse. Une seule transformation est réussie. 0-22, 0-27, 0-29.
A la 25’, les LADIES réagissent et marquent un essai qui sera transformé. Score final : 7-29.
Comme nous l’avions signalé dans le reportage du match de samedi dernier Frameries-Boitsfort, le nombre de joueuses, jeunes et débutantes, limité à 10 et jouant sur un « grand » terrain permet à celles qui ont de bonnes « cannes » de s’infiltrer dans les larges espaces non protégés. Idem pour les longs « coups de pied à suivre » dans les grands espaces libres.
Si l’on maintient le nombre de joueuses sur le terrain à moins de 15, pour des raisons d’effectif limité, il n’est pas impossible de réduire l’aire de jeu en largeur et même en longueur et, pourquoi pas sur un demi-terrai en largeur ?
Avant de reconduire cette forme intitulée injustement « développement », il serait utile qu’avant de prendre des décisions et pour éventuellement « rectifier le tir », la Fédé réunisse les entraîneurs confrontés avec cette problématique, des arbitres et autres techniciens pour évaluer la situation, échanger leurs arguments et points de vue dans un sens positif.et constructif.
Reportage et Commentaires : Jean HEIRWEGH
Photos : Philippe VAN ACKER
(Photo Philippe Van Acker)