Cette finale, la dernière d’un championnat de France à 16 équipes, ramené la saison prochaine à 14, a été exceptionnelle de suspense. Le score reflète d’ailleurs la physionomie d’une rencontre qui ne l’a pas moins été : les deux équipes étaient à égalité à la pause (19-19) puis 31-31 à l’issue des 80 minutes réglementaires.

Biarritz a donc littéralement arraché le Bouclier de Brennus des mains des Parisiens, vainqueurs en 2003 et 2004 et qui rêvaient de réaliser la passe de trois.

Pour cela, la formation basque a dû puiser dans ses forces, son honneur et un puissant désir de se venger des Parisiens qui l’avaient éliminée en demi-finale de la Coupe d’Europe (20-17) il y a seulement quelques semaines.