RFC Liégeois (1er)

À tout seigneur tout honneur, commençons donc par les leaders de ce championnat. Depuis le début de la saison, Liège enchaîne les scores-fleuves et les démonstrations. Après avoir perdu de justesse son seul match de la saison, les sang et marine n’ont pas fait dans la dentelle contre Charleroi en allant s’imposer 5 – 80. Scénario différent, mais victoire tout de même la semaine suivante contre une équipe de Louvain qui aime se faire respecter sur le terrain (20 – 7).

Avec une infime avance sur leurs poursuivants, le contrat est donc clair pour les Principautaires : s’ils s’imposent avec le bonus dans toutes leurs rencontres, ils réaliseront le doublé en D2R. Plus facile à écrire qu’à faire car au menu de cette fin de saison, pointons les rencontres qui les opposeront au Coq Mosan, à Anderlecht, aux Citizens, mais surtout à Frameries en match de clôture, autant d’équipes qui sont loin d’avoir dit leur dernier mot.

Frameries RC (3e)

Avec seulement 3 défaites et 51 points marqués en championnat, Frameries pourrait aisément prétendre à la tête de celui-ci. À titre de comparaison, le meneur du championnat « fanion » a seulement inscrit 48 unités. Cela étant, après s’être imposés de justesse à Louvain (21 – 22), les Borains ont sans doute laissé passer une chance de jouer la tête de la compétition en s’inclinant (à nouveau de justesse) contre leurs concurrents directs du BUC 12 – 14.

Dans un match marqué comme dans tout le pays par les conditions météorologiques, les Framerisois n’ont malheureusement pas su tirer un avantage suffisant de leur première mi-temps passée dans les 22 mètres tennodois. Avec deux essais inscrits de part et d’autre, la différence s’est faite avec les transformations, jeu auquel l’ailier bruxellois Leonardo Da Silva Carreira s’est montré le plus fort.

Même si le titre semble désormais être un objectif fort ambitieux, Frameries, fort d’une équipe équilibrée et robuste a encore de belles cartes à jouer dans cette compétition pour figurer aux places d’honneur.

Brussels Citizens (5e)

Aucune équipe ne devrait se déplacer sereinement au Stade communal d’Auderghem. En effet, même s’ils n’ont pas toujours su tirer les fruits de leurs efforts, les Citizens ont toujours eu le chic d’accrocher tous leurs adversaires.

Avec deux victoires contre Anderlecht sur un score sévère de 25 – 52 et par forfait contre Charleroi, les Bruxellois restent dans la course pour un podium. Ils gardent en tout cas le Coq Mosan dans le viseur (un point d’écart seulement).

Il leur reste à disputer les rencontres face à Frameries, Liège et le Coq Mosan, de quoi confirmer leur statut d’outsider de premier choix.

Louvain (7e)

Certaines équipes, ayant affronté Louvain en pleine possession de ses moyens, auront peine à croire que les universitaires pointent à peine à la 7e position avec 14 unités. Ces derniers payent cher d’une part leurs problèmes d’effectifs et d’autre part certaines rencontres perdues de peu.

Les deux dernières rencontres des Louvanistes illustrent à l’envi l’écart entre leur potentiel et leur classement. Ils ont en effet raté l’exploit de peu contre Frameries (21 – 22) et se sont incliné à Liège sur un score honorable de 20 – 7 contre une équipe réputée difficile à jouer à domicile.

Le RC Leuven peut toutefois espérer terminer cet exercice sur un meilleur résultat comptable. Exception faite du BUC, ils ont déjà joué les matchs contre les équipes du haut du tableau.

Malines (9e)

La situation se stabilise pour les Malinois qui, au début d’année, peinaient à aligner 15 joueurs. Même s’ils n’ont pas encore gagné de match sur le terrain, ils sont loin d’être ridicules.

Leurs deux derniers matchs se sont toutefois soldés par deux lourdes défaites contre le Coq Mosan (10 – 38) et contre Mons (38 – 10) dans le duel des mal lotis.

Dans la mesure où une place dans le haut du tableau semble hors d’atteinte pour les promus, ceux-ci peuvent toutefois ambitionner de colorer leur fin de saison avec de belles victoires et échapper ainsi à la lanterne rouge.