Sur leur pelouse, les Anglais de Leicester se sont inclinés 19-27 dans la deuxième demi-finale. Leicester ont d’emblée pris à la gorge les Toulousains. Ceux-ci résistaient toutefois de fort belle manière aux assauts répétés des arrières anglais.

Rentrés dans la partie sans complexe, les Toulousains inscrivaient un premier essai dès la troisième minute grâce à la puissance de leur troisième ligne Finau Maka. Survoltés, les Tigres mettaient ensuite une pression insoutenable sur la défense toulousaine. Avec un point d’avance à la pause, les hommes de Guy Novès ne pouvaient cependant gérer un match qu’ils subissaient totalement (9-10).

Avec le vent dans le dos, le Stade Toulousain attaquait la seconde période dans de meilleures conditions. Toulouse, qui n’avait jamais remporté une demi-finale à l’extérieur, voyait s’esquisser un peu plus l’exploit sur un essai d’Elissalde amené par une relance inspirée de Clément Poitrenaud. Puis Goode et Elissalde se répondaient sur pénalité (60 et 63e).

Toulouse ne croulait pas sous l’abondance des munitions mais se montrait plus opportuniste que son rival. Sur une nouvelle attaque placée, Michalak, décalé en bout de ligne, aplatissait le troisième essai (27-12, 74e).

La perspective de retrouver le Stade Français pour une troisième finale d’affilée après le titre de 2003 et l’échec de 2004 face aux Wasps n’était plus un rêve pour Toulouse. Alors que se vidait le Walkers Stadium, le stade de football de Leicester qui n’avait pas réussi à ses rugbymen, ces derniers sauvaient l’honneur sur un essai de Tom Varndell dans le temps additionnel (27-19, 84e).

Le Stade Français dans les arrêts de jeu (23/04)
Le Stade Français a littéralement arraché sa qualification pour la finale de la Coupe d’Europe en venant à bout de Biarritz dans les arrêts de jeu.

Samedi après-midi au Parc des Princes, à Paris, le Biarritz Olympique Club a pourtant mené au score durant toute la rencontre. A la pause, les Biarrots comptaient ainsi six longueurs d’avance (9-3), grâce à trois pénalités de Dimitri Yachvili. Le Stade Français, qui alignait Jérôme Fillol à l’ouverture, s’était pour sa part contenté de défendre.

Peu après l’heure de jeu, Biarritz trouvait enfin un espace dans la défense parisienne par le centre Damien Traille, auteur du premier essai du match après une percée en solitaire de cinquante mètres (17-6, 65e).

Biarritz pensait tenir sa qualification. Jusqu’à l’exclusion temporaire de Guillaume Boussès pour plaquage haut (70e). Le Stade Français en profitait pour revenir au score grâce à un essai transformé de Jérôme Fillol (17-13, 73e). Dans les arrêts de jeu, sur la dernière action du match, un enchaînement à mille temps, conclu par Christophe Dominici (80+9e), permettait aux Parisiens d’arracher la victoire et la qualification, 20 à 17.

En finale, le 22 mai à Edimbourg, le Stade Français affrontera le vainqueur de l’autre demi-finale entre les Anglais de Leicester et le Stade Toulousain, jouée dimanche à Leicester.

Stade Français - Biarritz 20-17
Les points
Stade Français : 2 essais Fillol (73), Dominici (80+9), 2 transformations Fillol, 2 pénalités Fillol (27, 51)
Biarritz : 1 essai Traille (65), 4 pénalités Yachvili (7, 17, 24, 54)
Les équipes
Stade Français : Sarraméa - Arias (Poulain 80+7), Glas, Liebenberg, Dominici - (o) Fillol, (m) Pichot - Martin, Sowerby, Rabadan (Ma. Bergamasco 62) - Brouzet (James 58), Auradou (cap.) - Marconnet (De Villiers 76), Blin, Roncero (Lemoine 62)
Biarritz : Brusque - Bidabé (Martin Arramburu 61), Boussès, Traille, Marlu - (o) Peyrelongue, (m) Yachvili - Harinordoquy (Gonzalez 80+4), Th. Lièvremont (cap. Dusautoir 69), Betsen - Olibeau (Couzinet 76), Thion - Avril (Lecouls 69), August, Balan (Lealamanua 41)