Le Dubaï Sevens est LA référence du sevens mondial, l’antichambre du World Series pour les arbitres.

Et pas question d’un voyage touristique.... Avec 541 matchs joués en 2 jours et demi, sur 8 terrains, chaque arbitre doit assurer tous ses matchs au centre en plus des touches. Cela donne 45 km sur les trois jours (matchs + déplacements entre les terrains) !

Adèle Robert et Nathan Geerinck étaient sélectionnés cette année parmi 60 arbitres du monde entier (USA, 6 Nations, Géorgie, Japon, Afrique du Sud et plus encore…). Un panel de haut niveau et une tres grosse concurrence avec certains arbitres qui bientôt entreront dans les World Series.

"Malgré une énorme concurrence, nos deux compatriotes ont pu ainsi voir ce que représentent les exigences du haut niveau en terme physique, mais aussi en terme technique", souligne Philippe Lenne, Directeur Technique de la Commission belge des Arbitres. "Pour sortir du lot, il faut être bon mais aussi progresser sur les 3 jours et avoir une capacité à s’intégrer socialement dans un groupe aux cultures éclectiques. Choses qui n’ont semblablement posé aucun problème à nos deux arbitres puisque tous deux ont été réinvités pour la prochaine édition, en décembre 2022".

Autres acteurs de ce tournoi : Alan Wells et Philippe Lenne. Dans la lignée de ses activités en tant que directeur de tournoi en Europe sur les Grand Prix Series, Alan Wells a officié en tant que ’pitch manager’ : sur un tournoi de 541 matchs, chaque minute compte et démarrer les matchs avec 2 minutes de retard fait qu’on finit le tournoi au mois de mars… Gros boulot d’organisation donc pour faire marcher cette machine infernale qui ne laisse que peu de marge de manoeuvre.

De son côté, Philippe Lenne a officié en tant que ’performance reviewer’ des arbitres. 60 arbitres, peu de finales mais beaucoup de candidats. "Il faut choisir et la sélection reste difficile entre des arbitres qui ont un niveau juste incroyable. La place en grande finale homme se joue à un ou deux rucks trop lents en demi-finale ou une non décision", souligne Philippe.

Quoiqu’il en soit, une grosse expérience et surtout une chance de voir le drapeau belge de l’arbitrage flotter sur le Dubai Sevens pour encore de belles années à venir.


(Photos Philippe Lenne)