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Contrairement à ses homologues de Boitsfort, Waterloo et Frameries, le terrain de rugby d’Ottignies était donc praticable en ce lendemain de Saint-Nicolas. Les mandarines avalées, aucun des deux quinze n’étaient toutefois prêts à faire de cadeaux à l’adversaire. Après une minute de silence respectée en mémoire de Fernand Poskin, ancien président du Kituro décédé deux jours plus tôt, ROC et Dendermonde ont dans l’ensemble fait jeu égal au cours de la première mi-temps, le club flandrien estimant tout de même s’être vu refuser un essai a priori valable.
La rencontre se débloquait cependant en seconde armure. Suite à une carte jaune ottintoise, Dendermonde ouvrait le bal d’un essai de pénalité accordé par l’arbitre, Serge Goffinet. Le ROC se retrouvait donc mené 0-7 après 49 minutes de jeu. Mais la réaction des locaux ne tardait pas. Sébastien Guns se rachetait d’une pénalité manquée trois minutes plus tôt en allant aplatir entre les perches (7-7 à la 55ème).
Relancée, l’équipe entraînée par Frédéric Clement et Stéphane De Vos enfonçait le clou : Antoine Clevers donnait en effet l’avantage à ses couleurs en concluant une offensive le long de la touche (12-7 à la 59ème). Dendermonde répliquait bien mais Rony Lauwers ne profitait pas d’une pénalité. A l’inverse de Guns qui creusait l’écart au pied (15-7) avant que Clevers n’inscrive son deuxième essai de l’après-midi pour tuer tout suspense à cinq minutes du terme (20-7).
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Ce troisième succès en six matchs, le ROC l’a forgé au cours d’une bonne seconde période. "Je suis satisfait de la manière", a expliqué Frédéric Clement au coup de sifflet final. "Je crois que l’on commence à respecter ce qu’on installe depuis deux mois dans le jeu du ROC, c’est-à-dire une capacité à attendre, à conserver et à construire du jeu, en jouant les zones qu’on a envie de jouer et d’enchaîner les phases de jeu. Ce que l’on avait pas avant, on voulait trop jouer le premier temps".
S’ils ont tenu la dragée haute au ROC durant une heure, les joueurs de Dendermonde ont pour leur part accusé le coup en fin de match. "On domine la première mi-temps, on a les solutions", regrette Karim Demnati, co-entraîneur de Dendermonde. "Après, je crois qu’il y a la concentration qui part. On les met sous pression, j’ai l’impression qu’ils pensent que ça va venir mais un match c’est 80 minutes".
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La 8ème journée
ROC Ottignies - Dendermonde 20-7
ASUB Waterloo - Kituro Schaerbeek remis
Boitsfort - Coq Mosan remis
Frameries - Soignies remis