"Je vais faire une pause de rugby, en raison de choix de carrière, de reconversion et ce qu’il s’est passé avec la Belgique J’avais en effet dit à ma copine que je voulais attendre tant que la Belgique n’était pas fixée sur une qualification éventuelle pour la Coupe du Monde", nous a confié Tom Herenger. "Je voulais partir voyager 5 mois en Amérique du Sud. J’ai donc cherché un club qui acceptait de m’accueillir à partir du mois de janvier".

Et ce club se nomme Blagnac. Attaché à la région toulousaine, Tom Herenger se réjouit de retrouver un niveau supérieur en Nationale après une saison passée à Castelsarrasin, en Fédérale 1.

Mais ce ne sera donc pas pour tout de suite. "Cela fait des années que je m’investis à fond dans le rugby. Et cette saison j’avais souhaité rejoindre un plus petit club pour reprendre la cuisine, mon domaine à la base. Mais ce fut une année compliquée, aussi à cause du Covid-19. A Blagnac, je ne ferai d’ailleurs pas que du rugby, je vais aussi reprendre l’hostellerie et la cuisine".

Le deuxième ligne de 25 ans aura notamment comme nouvel équipier un autre international belge. "Mon copain Guillaume Piron a poussé ma candidature", confirme-t-il en précisant qu’il demeurait disponible pour l’équipe nationale belge malgré la descente en Rugby Europe Trophy suite à la défaite contre les Pays-Bas fin mai. "C’est un gros coup dur, on ne s’y attendait vraiment pas. Mais sur le match on n’a pas été au niveau. C’est une grosse désillusion, on a du mal à s’en remettre. C’est un peu le tournant d’une génération, mais c’est sûr que je reste disponible, si le sélectionneur me rappelle en tout cas".