L’équipe parisienne entraînée par Fabien Galthié partiront en tout cas favoris face à Biarritz. En cas de succès, le Stade Français version 2005 rejoindrait dans l’histoire ses glorieux aînés, vainqueurs trois fois de suite du Bouclier de Brennus voilà 110 ans.

Biarritz n’entend toutefois pas faire figure de victime consentante. A la différence du BO 2002, dont le Bouclier de Brennus, Graal du rugby français, consacrait le cheminement d’un groupe mûr, le BO 2005 est l’histoire d’un groupe devenu davantage que la somme de ses immenses talents.

Ne parlez pas aux Biarrots de "Galactiques" : ce surnom, accolé au club à l’intersaison après un recrutement stellaire (Traille, Harinordoquy, August, Martin Aramburu, Lealamanu’a, Olibeau) évoquait sinon le statut du Real Madrid, du moins l’enrichissement ambitieux d’un effectif déjà étoffé.

"On nous appelait les Galactiques, alors qu’on n’avait encore rien montré mais tout à prouver. C’était ridicule", avoue l’entraîneur Patrice Lagisquet.

Biarritz pourrait en tout cas profiter d’une certaine fatigue du côté parisien. Le Stade Français disputera en effet son 41e match de la saison samedi soir. "Il est temps que cela s’arrête", souffle Fabien Galthié.