Michael Abrahams avant Géorgie-Belgique : ’Ça va être dur, mais il y a peut-être moyen de faire quelque chose’

Malgré une préparation plus compliquée qu’à l’accoutumée en raison de la crise sanitaire, l’équipe nationale belge des moins de 18 ans a fourni une belle prestation contre la Russie, s’imposant 10-21. Un succès logique vu le déroulement de la rencontre.

"Je suis très satisfait", avoue l’entraîneur Michael Abrahams. "C’était un peu compliqué car on partait dans l’inconnue quant au niveau de la Russie suite au Covid. Mais comme je l’ai dit aux joueurs, ce que l’on a fait n’est pas un exploit. C’était un match à notre portée, on a mis notre jeu en place et on a dominé sur certains secteurs, ce qui nous a permis de mettre la main sur le ballon. On a aussi scoré aux moments qu’il fallait, les joueurs ont été très mâtures sur ce point, ce qui est assez étonnant à cet âge-là".

Tout ne fut pas pour autant parfait. "On a vu du stress en début de match. Derrière, on s’adapte, et quand ça a commencé à aller de mieux en mieux, on relâche un peu la pression, comme cela arrive souvent en championnat belge. Sauf qu’ici les Russes reviennent dans le coup", détaille Michael Abrahams. "On a un peu trop eu l’ambition de tout jouer, on aurait dû jouer plus simple. Heureusement, on a pu répondre présent en défense et ne concéder que 5 points sur la seconde mi-temps".

Ce premier match a forcément laissé des traces dans les organismes, avec surtout la perte d’un pilier blessé à l’épaule. "Mais pour le reste, tous les joueurs avaient un peu mal partout ce lundi. La journée a d’ailleurs été consacrée à la récupération", ajoute Michael.

En prenant la mesure de la Russie, les Belges ont gagné le droit d’affronter la Géorgie en demi-finale ce mercredi 6 octobre (19h). Les Géorgiens ont de leurs côtés croqué la République Tchèque 76-0. "C’est évidemment le gros morceau du tournoi. On va analyser comment contrer le déficit physique et certains secteurs sur lesquels les Géorgiens sont très forts. Mais aussi comment utiliser nos forces, notamment en ¾. Il y a toujours un peu de stress avant un match, surtout en Championnat d’Europe. Mais beaucoup de joueurs sont très motivés à l’idée d’affronter la Géorgie".

Même si les Géorgiens héritent de l’étiquette de favoris, l’équipe belge n’aborde pas le match battue d’office. "On parle beaucoup avec les joueurs. On ne part pas avec l’idée de limiter les dégâts. On veut offrir une performance. On se dit qu’on peut aller chercher certains secteurs pour leur faire mal. Après, ils vont nous faire mal sur d’autres, notamment au niveau des mauls. Ça va être dur, mais il y a peut-être moyen de faire quelque chose".

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