Thomas De Molder va bien. Merci pour lui. Son club, Tyrosse, est invaincu après avoir disputé 4 matchs en Fédérale 1. Et à son niveau aussi, le début de saison s’est avéré satisfaisant, avec trois titularisations en quatre matchs. "Je suis davantage content de mon début de saison actuel que de celui de la saison passée, qui constituait un moment charnière puisque je passais d’une vie où il n’y a que le rugby à une vie avec un travail et le rugby", explique Thomas De Molder. "C’est toujours un moment particulier, avec un rythme qui change, il faut savoir gérer ça. Après, avoir une grosse coupure due au confinement a permis de se remettre physiquement et de retrouver une grosse envie".

Ce nouveau rythme de vie complique-t-il la tâche d’un point de vue physique ? "Concrètement, j’ai un emploi du temps au niveau du boulot qui me donne du temps", ajoute notre compatriote. "Je n’ai donc pas l’impression d’être moins bien préparé. Mais il faut savoir se gérer, tu es un peu livré à toi-même, c’est toi qui décides si tu vas t’entraîner ou pas. Mais donc physiquement je me sens très bien".

Leader de la poule 4 de Fédérale 1, Tyrosse peut-il tenir sur la longueur ? "Tyrosse a un passé en Fédérale 1 assez glorieux et a souvent loupé les montées de peu. Le club est descendu de ProD2 en 2006 je crois et a toujours joué le haut de tableau depuis avec, ce qui est incroyable, quasi que des joueurs du cru. 80 à 85% de l’effectif est composé de joueurs qui ont toujours joué pour Tyrosse. Le club est donc très ambitieux, malgré des moyens financiers minimes, et espère jouer les premières places".

A l’US Tyrosse Rugby Côte Sud, Thomas De Molder a retrouvé un autre Diable Noir, à savoir le deuxième ligne Thomas Vervoort. Dont la présence au club n’est pas étrangère à l’arrivée de son partenaire du pack. "Quand j’avais joué à Pau, j’étais tombé amoureux du Sud-Ouest et je m’étais toujours dit que je m’y installerais. Tyrosse est un club qui ne recrute pas s’il n’a besoin d’un joueur. Mais j’ai eu la chance qu’un 3ème ligne de l’équipe prenne sa retraite et Thomas Vervoort a fait ma publicité".

Thomas De Molder rejoint par ailleurs William Van Bost concernant l’équipe nationale belge et le travail effectué par le nouveau staff emmené par Frédéric Cocqu. "Fred est très présent. Par rapport aux précédents coachs, son rôle le lui permet aussi car il est à temps plein pour le rugby belge", précise Thomas De Molder. "L’ensemble du staff a l’air d’être ambitieux, comme les joueurs. Les entraîneurs des avants sont notamment venus me rencontrer, car je n’étais pas loin d’eux. Ce genre de démarche est positif".

Publiée par US Tyrosse Rugby Côte Sud Officiel sur Dimanche 27 septembre 2020