"J’ai passé les différentes interviews et le club a décidé de me nommer entraîneur principal. Je suis très satisfait. C’est une belle opportunité. En même temps cela me met un bon coup de bonne pression", nous a confié Antoine Plasman. Et pour cause : évoluant au plus haut niveau au Kenya, le Harlequin FC se compose de joueurs pros et semi-pros. "Il y a une grosse charge de travail ici, avec entre 5 et 8 entraînements par semaine", explique Antoine. "Sur 25 joueurs qui composent l’équipe première, une quinzaine est professionnelle. Trois joueurs de l’effectif évoluent par ailleurs en équipe nationale à 7 du Kenya et se préparent pour les Jeux Olympiques. Deux autres jouent en équipe nationale à XV".
Mais comment est-il passé d’entraîneur de Boitsfort à celui du Kenya Harlequin FC ? "Je ne me voyais pas aller en France entraîner au niveau professionnel. Mais comme on se déplaçait au Kenya pour la mission de ma femme, c’était une belle expérience à prendre, l’opportunité de mettre un pied dans le rugby pro. Jesse Hosea Ngesa, qui était en stage à Rugby Vlaanderen et venait du Kenya, m’a aidé à avoir des contacts. Avant que je signe donc au Harlequin FC".
Au sein du club de Nairobi dont la devise est ’Nunquam Dormio’, ce qui signifie ’Je ne dors jamais’, Antoine Plasman dirigera l’équipe 1, l’équipe 2 ainsi que les ’Vandals’, l’équivalent d’une équipe espoirs. "Je vais chapeauter ces 3 équipes, construire le plan de jeu et le faire ruisseler dans les différentes équipes".
Confinement oblige, le championnat kenyan à XV ne devrait débuter que début décembre, alors que les entraînements spécifiques rugby vont bientôt reprendre. "Les gars sont très très bien préparés, avec des gabarits impressionnants, avec par exemple des ailiers de 110 kg. C’est autre chose que ce que j’ai connu en Belgique", souligne Antoine Plasman.
La Belgique, l’ancien entraîneur des équipes nationales belges U17, U18 et U20 la retrouvera en théorie dans un an. "Logiquement, on rentre en août 2021, j’ai donc signé pour une saison. Mais on verra comment cela se déroule d’ici là".
(Image : Kenya Harlequin FC)
