Les Kenya Harlequins ont réellement lancé leur saison le 20 février dernier, à l’occasion d’un match exhibition contre les Kabras Sugar (défaite 29-10) organisé au stade national Nyayo une semaine avant le coup d’envoi de la Kenya Cup.

L’entame de la compétition domestique s’est faite à huis clos. "La fédération effectue un test sur une durée d’un mois avant de lancer le championnat de D2", explique Antoine Plasman. "S’il n’y a pas d’explosion du nombre de cas de Covid dans le rugby, les stades rouvriront petit à petit".

Les deux premières journées de la compétition ont eu lieu ces 27 février et 6 mars. Avec deux défaites à la clé pour les ’Quins’ d’Antoine Plasman. "On vient en réalité de jouer contre le top 3 du championnat", précise Antoine, les Harlequins s’étant quant à eux classés 6ème la saison dernière. "Après le match exhibition, on a enregistré une grosse défaite 39-13 aux Menengai Oilers lors de la 1ère journée et on vient de perdre 32-35 ce samedi 6 mars contre les champions de KCB. Même si on n’est pas passé loin de la victoire, ce résultat nous fait du bien".

L’ancien coach de Boitsfort mais aussi d’équipes nationales belges de jeunes vit pour rappel sa première expérience pro. "Au niveau technique et stratégie de match, c’est à peu près la même chose qu’en Belgique, mais c’est tout à fait différent en termes de physique et de vitesse. Avec les équipes que l’on a rencontrées jusqu’ici, je dirais que c’est un bon niveau de Fédérale 1. Il y a des paramètres différents à gérer qu’en Belgique. Avec les Quins, on a 6 à 8 entraînements par semaine. La pression est surtout là sur l’investissement des joueurs. J’ai un petit noyau de joueurs qui ne fait que ça. Ils sont tous préparateurs physiques et bossent dans les salles de gym, qui tournent à plein régime ici".

Raccourcie cette saison, la Kenya Cup réunit 14 équipes et s’achèvera si tout va bien à la mi-juin, avec des matchs aller sans matchs retour suivis de play-offs avec demi-finale et finale. "L’objectif est d’atteindre les play-offs, et puis on verra ce que ça donnera", souligne Antoine Plasman. "La place avec laquelle tu abordes les play-offs est beaucoup plus importante ici qu’en Belgique. Si tu dois par exemple aller jouer chez les Kabras, tu dois faire 9h de bus…"

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(Photo Daudi Were)



Publiée par Kenya Cup sur Mardi 23 février 2021