Le titre est le cinquième remporté par Biarritz après ceux de 1935, 1939, 2002 et 2005.

Battus en finale de la Coupe d’Europe par les Irlandais du Munster (23-19) le 20 mai, les Biarrots, sacrés champions de France pour la 5e fois, auteurs de cinq essais au cours des quarante dernières minutes, ont "tué" le match en début de seconde période en s’appuyant sur un pack dévastateur.

Les Biarrots comptaient seulement trois longueurs d’avance (9-6), à l’issue de la première période au cours de laquelle les deux équipes refusèrent de prendre le moindre risque pour privilégier le jeu au pied. Avant de regagner les vestiaires sous les sifflets nourris du Stade de France.

Les deux équipes offrirent un spectacle totalement différent en seconde période. Portés par un pack hégémonique, les Biarrots ont assuré leur succès en l’espace de trois minutes en début de seconde période, en inscrivant deux essais par les ailiers Jean-Baptiste Gobelet (46e) et Sireli Bobo (49e).

Le troisième essai, inscrit par Damien Traille, à l’issue d’une promenade dans la défense toulousaine, donna une ampleur considérable au score (30-6, 58e).

Lancés dans une course-poursuite désespérée, les Toulousains parvinrent simplement à réduire le score, sur un essai du troisième ligne remplaçant Grégory Lamboley (63e).

Mais ils encaissèrent deux essais supplémentaires, signés Benoît August, qui rentre dans le cercle fermé des joueurs victorieux quatre fois consécutivement du Bouclier de Brennus (69e), et Imanol Harinordoquy (76e). Le Biarritz olympique devenait ainsi la première équipe à atteindre la barre des quarante points en finale.