Les All Blacks se sont imposés 61 à 10, neuf essais à un.
La capitale néo-zélandaise ne réussit décidément pas aux Français, qui y avaient concédé leur revers le plus net (54-7). C’était le 26 juin 1999 dans l’ancien stade de la ville, l’Athletic Park, démoli un an plus tard. Thomas Castaignède, Olivier Magne, Christian Califano et Raphaël Ibanez, entré en jeu à la 76e minute, étaient déjà présents.
Ces quatre trentenaires faisaient partie des rares joueurs expérimentés présents côté français, puisque les joueurs participant aux phases finales du championnat de France (Stade Français, Stade Toulousain, Clermont et Biarritz) sont restés en France.
Sept jours après son revers à Auckland (42-11) lors du premier test, le XV de France encaisse pour la première fois de son histoire plus de 60 points et subit sa huitième défaite consécutive contre les All Blacks qu’il n’a plus battus depuis 2000.
A part en touche, les Français ont une fois de plus été battus dans tous les secteurs, notamment en mêlée.
Les quatre premiers ont été inscrits en première période par Oliver (11), en force, Kelleher (25), derrière une mêlée, et Rokocoko auteur d’un doublé. L’ailier a d’abord profité d’une interception (27) puis d’un bon décalage (38) pour inscrire ses 7e et 8e essai en sept rencontres contre la France. Les All Blacks ont viré avec 27 points d’avance à la pause (30-3), puis accéléré encore par MacDonald (45). Julien Laharrague a réduit le score sur une des rares incursions françaises dans les 22 m adverses (52), mais le rouleau compresseur néo-zélandais a repris sa marche en avant.
Toeava, tout en vitesse (56), Collins, en force (66), Mealamu, après une touche vite jouée avec Tialata (73), et enfin Evans, après un bon service de McAlister (80), ont encore alourdi la marque.