Après deux saisons passées à Chartres, Florian Piron (demi d’ouverture ou centre) a donc mis le cap plus au sud. Nettement plus au sud, puisqu’il a rejoint Argelès et l’ES Catalane. Il y a pourtant retrouvé des visages familiers avec les présences de Marc Tchangué (centre/ailier) et William Hubert (demi de mêlée).

"J’avais un peu peur du changement de club, de région, de tout quitter, mais après 2 années catastrophiques à Chartres tant individuellement que collectivement, je ne pouvais plus rester", avoue Florian Piron. "J’avais du coup peur de retrouver les mêmes sensations cette saison, mais pour l’instant c’est tout l’opposé. Du soleil, mais surtout du rugby avec énormément de jeu, de volume et une envie de faire vivre le ballon continuellement. Il y a certes moins de densité physique mais le jeu est plus agréable. J’ai atterri à l’ES Catalane sous les conseils avisés de Guillaume Ajac (ndlr : sélectionneur des Diables Noirs) et pour l’instant je ne regrette absolument pas. Les gens sont moins ’faux’ et cela reste le sud avec ses spécialités culinaires, les rires, l’accent (ndlr : sourire) et puis contrairement à la région parisienne, les gens ne vivent que pour le rugby, partout, tout le temps" .

La présence de William Hubert et Marc Tchangué facilite également les choses. "J’avais été en leur compagnies au centre de formation de la LBFR. Jouer avec 2 autres Belges est un avantage, sûrement pour l’intégration", confirme Florian Piron. Au club depuis plusieurs années, William Hubert est l’un des leaders du groupe alors que Marc Tchangué connaît déjà relativement bien le groupe suite à ses années passées à l’USAP. "Et puis il y a Jens Torfs aussi, plus de mon âge. On passe pas mal de temps ensemble et c’est très agréable de pouvoir également retrouver des amis quand on débarque dans une nouvelle ville".

Ce dimanche 17 septembre, l’Etoile Sportive Catalane a entamé son championnat en Fédérale 2 par un déplacement à Pamiers soldé par une défaite 32-12, devant 1500 spectateurs.

"C’était l’entrée dans l’inconnue car on arrive en F2, dans une poule très relevée où pas moins de 4/5 équipes ont de grosses ambitions de montée. Pamiers est une des grosses écuries. On nous y annonçait la guerre avec des monstres physiquement. Effectivement, c’était solide mais pas autant que l’on pensait. Malheureusement, on prend un carte rouge stupide après 20 minutes. C’est dommage car on était bien rentré dans le match", détaille Florian.

"Sur la fin, on craque logiquement physiquement mais mentalement nous n’avons jamais lâché, contre une équipe avec des internationaux espagnols entre autres. C’est de très bon augure pour la suite. Ce dimanche 24 septembre, pour mon anniversaire (ndlr : sourire), on reçoit les autres promus, une équipe de Toulouse. Victoire impérative mais cela sera très compliqué aussi", conclut le Diable Noir.

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L’équipe de l’ES Catalane alignée à Pamiers
Belkourchia, G. Enrique, Ducassy ; La Barrière, Boulhimas ; Deloca (cap.), Noguer, Guillerme ; Hubert (m), Bastardy (o) ; Chalier, Piron, Bonnet (cap.), V. Enrique ; Malet
Remplaçants : Stroniaz, Cayuela, Moreno, Benassis, Venes, Vero, Deveaux.