Après quelques années de purgatoire, le Coq retrouve donc l’élite du rugby belge. Le COQ MOSAN fondé en 1966 a remporté 6 Coupes de Belgique et 7 Championnats.

Cerise sur le gâteau, les Noirs voulaient profiter de cette fête pour remercier la douzaine de Citizens qui, durant les inondations de l’été dernier, avaient fait le déplacement de Bruxelles pour venir aider les BERNEAUTOIS fortement touchés par le débordement de la Berwinne (affluent direct de la Meuse).


Jean Heirwegh.

Tout était réuni pour que ce dimanche chaudement ensoleillé soit une grosse fête du Sport et de l’Amitié égayée par une Banda « sans nom » regroupant des amis du Club, des bulles, des bières et de la Chimay Dorée (NDLR : que je testais pour la première fois et qui m’a fait une bonne impression même après quelques-unes).

Soleil généreux, ciel bleu, pas de vent, terrain en herbe bien verte grâce notamment aux débordements récurrents de la rivière contiguë et bien entretenu par le jardinier attitré du Coq mais aussi son fondateur et sa cheville ouvrière : Jean-Pierre HEYNEN.


Place au sport. Malheureusement, suite à l’annonce de différentes dates, les Bruxellois ont effectué le déplacement avec un effectif complet mais « limite ». Cela pèsera certainement sur leur prestation en « réserve » mais aussi sur l’équipe première dont le banc sera plus que réduit.

En l’absence d’arbitre officiel (!), la direction du jeu a été confiée à Patrick HEYNEN puis à Bertrand BILLI.
Les Noirs, voulant honorer leur titre devant leur public de plus en plus « chaud » se devaient de faire bonne figure. Ils ont montré une vitesse d’exécution et une parfaite organisation.
Nous ne détaillerons pas le score minute par minute mais sachez que le COQ menait à la mi-temps 52-17 et que le score final était de 78 (ou 77 ?) à 17.

La pause entre les deux matchs étaient l’occasion de ...se désaltérer avec des bulles et des Chimay Dorées au son de la Banda qui diluait des airs de Rugby.
C’était aussi l’occasion pour les épouses et compagnes très nombreuses de faire la conversation et aux Anciens d’au moins deux générations de se rappeler les souvenirs (on ne retient que les bons !) du Rugby d’antan. Trempant dans le rugby depuis quelque 61 ans, je peux dire que dans les années 60/70 et même après, les matchs contre le COQ n’étaient pas des parcours de santé notamment lorsqu’ils se disputaient (dans les deux sens du terme) sur les hauteurs de Herstal.
Heureusement, comme souvent (ou toujours) en Rugby, après la douche et après avoir pansé les blessés, les retrouvailles à la buvette de la FN étaient festives.


Pour diriger la rencontre, M. Serge GOFFINET était assisté de Erika LIONGO et de Dominic PONTHIER qui, pour l’occasion, avait rechaussé les crampons. Tout le monde savait que le match entre les équipes « fanions » allait être d’une autre facture que le lever de rideau.
Dès la 4’, les Citizens développent un gros temps de jeu qui sera récompensé par un essai suite à un enfoncement du paquet Noir. L’essai non transformé porte la marque à 0 - 5 en faveur des Bruxellois qui dominent le jeu durant une douzaine de minutes annonçant ainsi qu’ils n’avaient pas fait le déplacement pour faire de la figuration.
A la 13’, une pénal/touche permet au Coq de se rapprocher de l’en-but Bruxellois pour ensuite marquer un essai non transformé permettant toutefois de remettre les équipes à égalité. 5 – 5.
A la dernière minute de la première période, on assiste à une attaque individuelle d’un Noir qui tente de percer la défense des Cities l’obligeant à faire, in extremis, un en-avant annihilant son déboulé solitaire.

Nous avons assisté à une belle première période très disputée, équilibrée, mais toujours dans un bon esprit.
Comme dit plus avant, le banc Bruxellois était réduit et des joueurs avaient déjà participé au premier match. Il était donc à prévoir que la fatigue se ferait sentir dans le camp des Lies de Vin .
Le COQ n’avait pas épuisé toutes ses ressources et avait à cœur, en tant que Champion et « montant », de se faire remarquer devant son public.


Dès l’entame, les Berneautois s’emparent du ballon, ouvrent sur leurs véloces 3/4 bien organisés qui marquent le 2ème essai de la partie qui sera transformé. 12 - 5. Rebelote quelques minutes plus tard un essai à l’aile non transformé porte le score à 17 – 5 en faveur des locaux qui prennent le dessus.
Les Cities accusent la fatigue mais résistent aux assauts répétés des locaux Finalement, à la 20’, un regroupement Noir progresse pour aboutir dans l’en-but et marquer le 4ème essai qui sera transformé et qui portera le score 24 – 5.
Vu les circonstances, les Citizens résistent mais se trouvent face à une équipe locale bien organisée et à des 3/4 très rapides.
Il y a des attaques de part et d’autre mais elles ne sont pas concrétisés.
A la 38’, deux minutes avant le terme, les Citizens bénéficient d’une touche, captent le cuir et forment un maul progressif auquel se joignent tous les joueurs même les 3/4. Ils sont récompensés de leurs efforts en écrasant dans l’en-but réduisant ainsi le score final à 24 – 10.

La troisième mi-temps « à l’ancienne » fut mémorable dans une ambiance conviviale et fraternelle.
Nous ne nous étalerons pas sur le déroulement de cette troisième mi-temps ni sur le retour des Citizens « à la maison ».

Ainsi, le Championnat de Division 2 se termine de belle façon avec les résultats suivants :
Réserves ;
1er : COQ MOSAN 74 points, 2ème ; CITIZENS 63 points ; 3ème:BUC 51 points.
Équipes « fanions :
1er et montant : COQ MOSAN 70 pts ; 2ème BUC 55 pts ; …. ; 5ème CITIZENS 51 pts.


Compte-rendu et Commentaires : Jean HEIRWEGH
Photos : Gérald THIRION & HENRI BEELE

Les photos du match Coq Mosan - Citizens
(Photos Henri Beele)



Les photos du match Coq Mosan - Citizens
(Photos Gérald Thirion)