La Belgique et l’Allemagne s’affrontent ce samedi 3 mars au Stade Nelson Mandela, à Neder-Over-Hembeek. Un match crucial pour les Belges comme pour les Allemands.
"On aborde le match comme une finale. Et une finale, ça se gagne. C’est un match important pour valider logiquement le maintien direct", confirme Guillaume Ajac, entraîneur de l’équipe belge. "C’est aussi important car ce match peut devenir historique. C’est l’occasion pour le rugby belge de gagner un match dans cette division. Aujourd’hui, l’Allemagne est l’équipe le plus à notre portée, même si on a le plus grand respect pour elle".
En raison des conditions météos et du gel, la Fédération belge n’a eu d’autre choix que de déplacer la rencontre au Stade Nelson Mandela. Les joueurs ne sont évidemment pas ravis de ne pas retrouver "leur" Petit Heysel. "Déjà, je suis très content de jouer ce match, car j’ai eu quelques craintes à un moment donné. J’ai demandé aux joueurs de faire abstraction de l’affectif et du fait de ne pas jouer au Petit Heysel. Il ne faut pas vivre cela comme une contrainte", explique Guillaume Ajac.
Le Stade Nelson Mandela peut accueillir 2000 personnes. Et affiche complet. Sans ticket, il ne sert donc à rien de venir au stade samedi. Nul doute que les "chanceux" présents en tribunes mettront de l’ambiance vu l’importance de l’enjeu. Celui-ci ne perturbera-t-il pas les Diables ? "Il ne faut pas être tétanisé. Les gars ont l’habitude du haut niveau, de jouer des matchs très importants. Je ne les sens pas spécialement nerveux".
Pour aborder ce match contre les Allemands, la Belgique a pu mobiliser toutes ses forces vives. Fait assez rare. "Le groupe est quasi au complet, à part 2 blessés. C’est peut-être la première fois en 4 ans", se réjouit Guillaume. "Tous les éléments sont réunis pour faire un gros match. J’ai dû laisser des joueurs à la maison. Ce n’est pas facile mais c’est en même temps une chance. Pour un coach, avoir tout son vivier, c’est très bien, surtout au bon moment comme ici".
Absent en Géorgie et en Russie, Jens Torfs retrouve le brassard de capitaine. Il est d’ailleurs apparu déterminé en conférence de presse. "La saison dernière, nous avions perdu de peu en Allemagne. Mais nous avions encore des excuses, car c’était notre première saison de retour dans la division et nous devions encore nous adapter. Mais cette fois, il n’y aura plus d’excuse. Nous avons la possibilité de battre l’Allemagne, chez nous. Il faut en profiter. L’Allemagne est très structurée, nous devrons jouer pour mettre à mal cette structure".
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