"Il faut préparer l’avenir tout en construisant au quotidien. Il faut de l’échange, de la discussion du dialogue", a déclaré lundi Marc Lièvremont, successeur de Bernard Laporte au poste d’entraîneur national, lors d’une conférence de presse. "Nous voulons travailler main dans la main avec les clubs dans l’intérêt des joueurs."
Le but de la réunion était de présenter le "projet sportif" mis en place par la Fédération française après la Coupe du monde qui s’est achevée sur la demi-finale perdue face à l’Angleterre. Bernard Lapasset, président de la FFR en partance pour l’International Board, a donc détaillé un nouveau dispositif articulé autour de cinq "pôles", médical, préparation physique, technique, recherche et formation des cadres.
Si Jo Maso conserve le poste de manager, cette nouvelle structure sera animée par une nouvelle équipe composée des trois entraîneurs, Lièvremont, Emile Ntamack et Didier Retière, chargés respectivement des arrières et des avants, et d’un nouveau médecin, Jean-Philippe Hager.
Le Centre National du Rugby de Marcoussis sera la plaque tournante du projet et le symbole aussi de l’ouverture du XV de France car il sera mis à la disposition de tous les clubs.
"Les premiers retours sont bons sur l’idée mais ils sont un peu méfiants. Ils attendent de voir", a reconnu Ntamack. Lièvremont a jugé que le dispositif ne serait pas mis en place avant "six à huit mois" et que le XV de France aborderait le Tournoi des Six Nations 2007 "un peu dans l’urgence".
"Il n’est pas question de galvauder le Tournoi et notamment le premier match contre l’Ecosse sans pour autant que la victoire soit à tout prix", a-t-il dit.
