La menace d’un boycott n’a pas été écartée, mais les responsables de l’ERC ont espéré qu’un protocole d’accord, qui contient selon eux toutes les requêtes des clubs français et anglais, permettrait de progresser dans l’optique d’une prochaine réunion prévue le 14 mars.

Le mois dernier, Serge Blanco, président de la Ligue nationale de rugby (LNR), avait expliqué les raisons de sa colère : "Les propriétaires de la compétition sont les six fédérations (Angleterre, Ecosse, France, Galles, Irlande, Italie), alors que ce sont les clubs qui participent. Nous demandions donc à ce que les ligues anglaise, française et italienne puissent récupérer un pourcentage de l’actionnariat, afin de participer plus amplement à la vie de l’ERC". Requête finalement vaine en ce qui concerne la Ligue anglaise.

La réunion de mercredi s’inscrivait "dans le processus en cours de révision des accords qui régissent l’organisation et les structures de la Coupe d’Europe et du challenge européen", selon un communiqué de l’ERC.