Victorieux à Castres, Narbonne, Toulouse et Brive, lors de ses quatre premiers déplacements de la saison, le club parisien a ensuite enregistré six défaites loin de ses terres pour un seul succès chez la modeste équipe italienne de Calvisano en Coupe d’Europe.

La dernière défaite en date, samedi dernier à Bayonne (27-29), a irrité le président Max Guazzini. Ce dernier a ainsi parler à ses joueurs histoire de remettre les points sur les i. "Il venait nous dire ce qu’on savait déjà, mais quand il le dit, ça a un autre impact," souligne le troisième ligne Pierre Rabadan. "Il a appuyé là où ça fait mal."

Auradou pointe lui une certaine fébrilité. "On a souvent chuté contre des équipe de bas de tableau qui mettent beaucoup d’agressivité", relève-t-il. "Le plus alarmant, c’est que dès qu’on nous impose du combat, on a du mal à mettre en place notre jeu".

L’un des meilleurs exemples fut la défaite à Sale lors de la dernière journée de Coupe d’Europe. Pris à la gorge d’entrée, le Stade Français concéda 12 points en 22 minutes (3 pénalités, 1 drop) et ne réussit jamais à refaire son retard.

Pour s’assurer un quart de finale à domicile en Coupe d’Europe et éviter une dernière journée l’oreille collée au portable, le Stade Français doit pourtant s’imposer ce week-end en déplacement.