A quelques jours du match Italie-France dans le cadre du Tournoi des Six Nations, Pierre Berbizier appuye là où ça fait mal. Au sujet de la défaite des Bleus face à la Nouvelle-Zélande (3-47) en décembre dernier, il précise que "Les joueurs ne sont pas placés au coeur des préoccupations et que l’entraîneur est lui placé au centre des problèmes . Du coup on ne se pose pas les vraies questions". Et vlan !
"Sans être envieux de Bernard Laporte,j’aimerais avoir ses moyens", enchaîne Berbizier. "Je n’ai jamais vu autant de moyens mis à la disposition de l’équipe de France. J’aurais aimé en avoir autant en 1995 (...) Les moyens, c’est une chose. L’utilisation et la concrétisation en sont une autre".
L’entraîneur de la Squadra Azzurra se veut d’ailleurs assez pessimiste quant à la prochaine Coupe du Monde. "Il y a un effet Jacquet, alors on ne veut pas trop regarder, critiquer. J’espère que la France sera championne du monde . (...) mais j’ai des doutes. Comme beaucoup de gens", juge-t-il dans les colonnes de l’Equipe.
