"Nous, les Springboks, sommes horrifiés par les attaques xénophobes qui continuent de viser des innocents", dit l’équipe dans un communiqué adopté "à l’unanimité".

"Nous, les Springboks, exprimons notre déception face au fait que les responsables de tels actes soient des compatriotes sud-africains", ajoutent les champions du monde, dont la victoire en France en septembre 2007 avait catalysé une nation toujours profondément divisée 14 ans après la chute de l’apartheid.

"Nous, les Springboks, exhortons chaque citoyen de notre belle nation à redécouvrir l’esprit de réconciliation qui a cimenté chacun des succès remportés au cours des 14 dernières années, y compris nos deux triomphes en Coupe du monde."

Leur victoire en 1995, saluée par le premier président noir d’Afrique du Sud, Nelson Mandela, qui avait brandi la Coupe d’un sport autrefois symbole de la suprématie blanche, avait signé un des moments forts de la transition post-aparheid.