Le District corrigé à Leyden : notre sélection affrontait samedi Leyden pour la dernière journée d’ING Cup et est revenue avec une grosse défaite à la clé (100-6). Même si cette défaite n’ a rien de catastrophique, l’équipe à forte ossature liégeoise était déjà certaine de participer à la finale, elle soulève quand même la question de l’opportunité de faire jouer une pareille rencontre à cette date. Le 8 janvier, les étudiants du supérieur sont au seuil de leur session, et d’autres sont toujours en vacances. Tout comme cette journée d’alignement le lendemain, heureusement à nouveau reportée (la météo est venue au secours des Liégeois, les Bruxellois ont eu moins de chance), a eu pour seul mérite de faire pas mal de mécontents. En D2, nos représentants comprennent mal pourquoi on ne joue pas fin septembre alors que le championnat a déjà débuté, et qu’on les oblige à monter sur le terrain début janvier après deux semaines festives qui les ont tenus éloignés des terrains. Comprenne qui pourra ! |
Après un demi championnat, les deux premiers cités vont même devoir se résoudre à se partager un des sièges descendants. "C’est vrai que notre entame de championnat est très décevante", avoue le président sérésien Marc Martens. "Notre noyau vieillissant limité à une vingtaine de licenciés est beaucoup trop court. Physiquement, on tient encore le coup 60 minutes, mais on perd le fil du match dans le dernier quart d’heure".
Qui plus est, le club mosan a connu une entame de second tour catastrophique en étant battu à Eeklo, qui gagnait là son premier match de la saison après avoir déclaré forfait plusieurs fois. La situation est-elle si catastrophique ? Pour la première fois, Marc Martens reconnaît que le club traverse un moment très difficile. "Il ne nous reste pas énormément d’occasions de gagner cette année et le Hesby semble reprendre des forces. Ca risque effectivement d’être très difficile pour nous, même si je veux encore y croire. Nous devrons impérativement gagner dimanche contre le voisin hutois, sinon..." Sinon ? "Honnêtement, l’avenir du club sera compromis. Une descente risque de rimer avec l’arrêt de quelques anciens et l’équipe première risque bel et bien de disparaître..." Ce qui serait une petite catastrophe pour la petite trentaine de gamins qui composent l’école des jeunes du club. Les plus âgés ayant 12 - 13 ans, ils ne seront pas aptes à évoluer en sénior avant 5 ans. Pendant ce temps, difficile de croire qu’un club puisse survivre aussi longtemps sans équipe fanion.
A l’autre bout de la province, le RC Hautes-Fagnes s’accroche à l’idée de décrocher une place en play-off, mais sait que ce sera difficile. L’effectif fagnard est lui aussi limite et Momo Renardy ne cache pas que le retour de Pascal Donnay est une bonne chose. Pour peu cependant qu’il ait entièrement récupéré de ses pépins physiques. C’est pourquoi le club, qui devra aussi composer avec les absences de Didier Zegers, au service du club depuis 12 ans et qui a décidé de doucement mettre un terme à sa carrière, et d’Olivier Havard qu’une déchirure à l’épaule a définitivement poussé sur la touche, a choisi de miser un maximum sur le recrutement afin d’entamer la saison prochaine dans de meilleures conditions. Mais d’ici là, il reste 9 matchs aux Tétra-Lyres pour se faire plaisir et accéder au tour final.
Objectif tout à fait réalisable puisque s’ils remportent leur deux matchs de retard à domicile (contre Gent et le Hesby), ils reviendront à la hauteur du 4ème et à une petite victoire des...premiers ! Autant dire que tout est encore envisageable dans cette série où 7 équipes se tiennent dans un mouchoir de poche.
Dimanche, 13h30
D2 : RFCL - Kibubu, Coq Mosan - Anvers, Visé - Standard.
D4 : Seraing - Hesby, Hautes-Fagnes - Charleroi.
D5 : Eupen - Bruges, Coq Mosan2 - Anvers2, Boitsfort2 - Standard2.