Dur dur pour l’Angleterre
Une avalanche de blessures s’est abattue récemment sur les internationaux anglais, compliquant la tâche de l’entraîneur du XV de la Rose Andy Robinson, menacé de devoir rendre son tablier si la série de mauvais résultats se poursuit lors des test-matches de rugby de novembre.
Le premier camp d’entraînement de la saison, de lundi à mercredi à Loughborough (centre de l’Angleterre), tient plus de l’hôpital que d’un centre de préparation des matches contre les Néo-Zélandais, les Sud-Africains et les Argentins.
Trente-trois des quarante joueurs susceptibles de participer à la Coupe du monde dans un an, ne peuvent s’entraîner. Et sept des quinze jeunes également pressentis sont sur le flanc.
Si certaines blessures semblent bénignes, en revanche, plusieurs pièces maîtresses n’ont toujours pas joué cette saison : le 3e ligne Lawrence Dallaglio, le 2e ligne Ben Kay, le demi de mêlée Harry Ellis, les arrières James Simpson-Daniel, Mathew Tait, Mike Tindall et Mark van Gisbergen. Pour d’autres, le forfait pour novembre semble déjà acquis : l’ouvreur Jonny Wilkinson, le 2e ligne Steve Borthwick, le pilier Phil Vickery, le talonneur Steve Johnson.
Difficile dans ces conditions de rendre une identité de jeu à un XV de la Rose qui traverse une des périodes les plus noires de son histoire, avec cinq revers consécutifs et 15 défaites lors des 26 matches depuis le titre mondial de 2003.