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(Photo Sportkipik.be)

Ambiance « du tonnerre », temps sec, soleil, ciel bleu, pas trop chaud, vent nul et bonne pelouse. Les conditions parfaites pour jouer au Rugby.

En lever de rideau, l’équipe « Espoirs » de Boitsfort (pour la circonstance une mixte Espoirs/Réserves) qui évoluera en 3ème division rencontra Mons, pensionnaire de Régionale 1.

D’entrée de jeu, le combat se montrait inégal vu que Mons, bien que voisin de Frameries, n’alignait que 14 joueurs et encaissait d’entrée de jeu un essai transformé. Les Bruxellois, plus véloces, peut-être plus expérimentés malgré leur jeune âge et mieux organisés, ont encore trouvé durant la première période le chemin de la terre promise à 7 reprises portant le score à 40 à 0 aux oranges. (8 essais + 5 transformations).

Le jeu des Bruxellois alternait entre des actions individuelles mais également et surtout du jeu collectif.

L’arbitre Frédéric Caredda arrêta la partie après 35’ afin de freiner les élans bleus. Il était secondé à la touche par deux jeunes U13 de Frameries : Tristan Devriese et Viktor Pazgrat. Cela vaut la peine de le souligner et de les féliciter.

Ayant effectué quelques changements, la seconde période démarre sur un ton mineur mais après 10’ de remise en route, un nouvel essai (NT) de Boitsfort porte le score à 45 à 0. Nouveaux essais à la 15’, la 20’ et enfin à la 33’ fixant le score final à 60 à 0.

Certes la seconde période était moins relevée mais la faim de jouer y était. Dommage pour les Montois qui devront profiter de cette contre-performance pour resserrer les boulons avant le proche championnat. Quant aux Bruxellois, ils ont montré une belle et jeune équipe issue principalement de l’École de Rugby et des U19 de la saison dernière.

Il faut relever un bon état d’esprit dans les deux camps.

* * * *

Après cette « mise en bouche », l’équipe « fanion » de Boitsfort encore incomplète dans sa forme définitive rencontrait Arras évoluant en Fédérale 2. La tâche allait certainement être plus rude que samedi dernier contre Marcq-en-Barœul de Fédérale 3.


(Photo Alain Dams)

La partie est dirigée 1/2 1/2 par Mm. Lambrechts et Ponthier, aidés à la touche par Mm. Renardy et Gatez.

Dès avant le match, les Arrageois, malgré leur potentiel de joueurs et leurs deux équipes présentent sur le site, annoncent l’absence de piliers et demandent l’application de la loi du jeu interdisant la poussée en mêlée. Cela supprimait une phase de jeu importante leur permettant ainsi de « soulager » leurs avants les rendant du coup plus mobiles et conquérants sur les autres phases de jeu qu’ils autorisaient de faire ! Pourquoi ne pas interdire de sauter en touche si l’on n’a pas de sauteur(s) ? Pourquoi ne pas supprimer les coups de pied si on n’a pas de buteur ? Etc...

D’emblée, nous nous rendons compte que le match sera très engagé avec une domination d’Arras qui visiblement n’était pas venu faire du tourisme borain.

Ce sont d’abord les Nordistes qui, à la 12’, traversent les lignes de Boitsfort en marquant un essai transformé (0-7). Les Bruxellois ripostent immédiatement et à la 17’ marquent un essai ramenant le score à égalité 7 à 7.

S’ensuit une domination française sans toutefois pouvoir conclure.

Enfin, à l’approche des oranges, Arras marque à la 25’ (T) et à la 30’ (NT) fixant à 7-17 le score à la mi-temps. Les Boitsfortois devaient reconnaître une supériorité en touche où Arras s’appuyait sur quatre sauteurs et également une bonne organisation des 3/4 appuyée par une bonne défense.

A la mi-temps, dans l’esprit des matchs amicaux d’avant-saison, les entraîneurs boitsfortois changent des joueurs afin que tout le monde participe à la fête (!?).

Dès la reprise de la seconde mi-temps, Arras imposa sa supériorité en marquant à la 5’ (T),10’ (NT), 12’ (NT), 22’ (T), 28’ T) portant le score à 7 à 50.

Piqué au vif, Boitsfort releva la tête et inscrivit un bel essai (T) entre les poteaux suivi à la 40’ d’un nouvel essai (T) adoucissant un peu le score final de 19 à 50.

On a ressenti une bonne organisation arrageoise tant devant que derrière avec une solide défense.

Du côté des Belges, on a « subi » le match et on ne pouvait compter que sur des actions individuelles. De plus, les lignes arrières n’étaient pas à leur affaire en défense en refusant les plaquages « classiques » et en favorisant le tirage de maillot, les prises de judo et en allant parfois à trois sur le même adversaire. De leur côté, la 1ère ligne Bleu et Blanc est sortie frustrée de ne pas pouvoir combattre en mêlée. Dans l’ensemble, c’est évidemment une expérience de plus permettant de s’améliorer.

L’esprit général du match est resté bon malgré deux cartes jaunes distribuées assez rapidement aux Bruxellois par le directeur de jeu.

Belle journée de Rugby.

Jean Heirwegh