Cinquième du dernier Rugby Europe Championship et qualifiée à ce titre pour le tournoi mondial de repêchage pour la Coupe du Monde 2027, en novembre prochain, la Belgique va donc se mesurer à du costaud avec un premier match contre les Etats-Unis le 5 juillet à Charlotte avant un second face au Canada le 12 juillet à Edmonton.

"Cette tournée aux Etats-Unis et au Canada constitue une opportunité exceptionnelle sur le plan sportif, en plus avec des équipes aux styles de jeu un peu différents. Deux équipes de haut niveau qui misent sur l’engagement et l’intensité. C’est parfait pour nous préparer pour le tournoi mondial", se réjouit le Laurent Dossat. "C’est aussi une aventure humaine. Comme la tournée en Amérique du Sud l’an dernier. C’est un ciment. On construit beaucoup de choses humainement, ça renforce les liens. Cela crée des souvenirs communs, indélibiles, et renforce encore le mindset".

Cette tournée en Amérique du Nord prouve que la Belgique est clairement montée dans la hiérarchie auprès de World Rugby. "Cela montre que le rugby belge peut avoir des ambitions internationales d’aller chercher le graal, en faisant toujours preuve de plein d’humilité", souligne Laurent Dossat. "Il y aura un petit parfum de tournoi mondial. Les Etats-Unis et le Canada sont des équipes qui ont historiquement toujours été au-dessus de nous au classement. C’est donc une bonne évaluation par rapport à ce qui nous attend en novembre".

Si l’intégralité des forces vives potentielles des Black Devils était présente lors du dernier Rugby Europe Championship, ce ne sera peut-être pas tout à fait le cas en juillet. Certains joueurs du groupe travaillent, d’autres devront piocher dans leurs jours de congé pour être du voyage.

"J’ai toujours dit que les Black Devils ne se résument pas au groupe de 35 joueurs repris pour le dernier match du REC aux Pays-Bas. C’est un groupe de 98 joueurs vus depuis ma prise de fonction", explique Laurent Dossat. "Lors du REC, c’était les meilleurs joueurs à l’instant P. A l’instant P+1, cela peut être d’autres joueurs qui constitueraient à ce moment-là le meilleur groupe possible".

"Si on n’a pas la quasi-totalité du groupe, ce sera l’opportunité pour certains absents lors du REC de montrer leur qualité et de pouvoir revendiquer d’être présent pour le tournoi mondial en novembre", conclut le sélectionneur du XV de Belgique.

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