Au même titre que Rosario Graci, omniprésent à la Cité Piérard, Martine Peene est une bénévole en or. Car depuis les débuts de son implication à Frameries il y a plus de 20 ans, Martine n’a jamais cessé de participer à la vie du club. Sur le terrain mais aussi en coulisses.

"Mon fils ainé a commencé à jouer au rugby à 5 ans et demi. Mais il était alors seul dans sa catégorie. Je l’ai donc suivi, jusqu’en benjamin", se souvient Martine. "Une fois en minimes, Alain Urbain l’entraînait et m’a demandé si je ne pouvais pas donner un coup de main. C’est comme ça que je suis rentrée dans le mouvement. Et lors de la 1ère édition des 24h, j’ai directement aidé dans les cuisines, que je n’ai plus quittées. Je suis aussi rentrée par la suite dans le Conseil d’Administration".

Tout a donc commencé en écoles de jeunes. "A l’époque, il n’y avait que 50 enfants. Je me rappelle que j’ai notamment exigé que tous les enfants aient des chaussettes jaunes et noirs aux couleurs du club pour monter sur le terrain, car avant c’était un peu n’importe quoi. Il faut savoir qu’on m’appellait ’colonelle’. Disons que j’étais un peu directive", sourit Martine Peene.

Présente notamment dans les cuisines lors des principaux événements au club comme le Tournoi de la Table Magique ou les 24h, Martine Peene officie depuis une dizaine d’années comme manager logistique des séniors. Elle ne manque pour ainsi dire aucun match de l’équipe première. "C’est Monsieur Taviaux (sic) lorsqu’il était coach de Frameries qui m’avait demandé de venir aider en seniors. Il a dû voir que j’avais un fort caractère. Depuis lors, j’accompagne les seniors, dès qu’il y a match. Et quand on joue à Frameries, je prépare aussi par exemple les sandwichs pour l’équipe adverse".

Des souvenirs, Martine en a logiquement beaucoup en tête. "L’un de mes meilleurs remonte à l’année où on est en finale (ndlr : 2009, défaite 12-11 contre le Kituro). Voir autant d’autocars se déplacer à Bruxelles, c’était incroyable. On avait fait des t-shirts pour la finale et il y avait même un chapiteau à Frameries pour notre retour. Même si on était déçu d’avoir perdu, on avait fait la fête".

Un moment comme celui-là, Martine espère donc en revivre alors que l’équipe première vient de remonter en D1. "Je le souhaite de tout cœur. Je ne suis pas sûre que je serai encore manager pour le voir, car l’équipe est très jeune et manque encore un peu d’expérience. Mais j’espère revivre ça, surtout que l’école des jeunes est assez bien cotée".

Cette saison, Martine Peene la vit forcément plus loin de ’ses’ seniors vu la crise sanitaire et l’interruption du championnat. "Cela me manque un peu. Je suis quelqu’un de très dynamique, qui aime que cela bouge. J’apprécie aussi le contact avec les joueurs, avec lesquels je m’entends bien. Mais pour eux la situation est encore plus pénible que pour moi", conclut-elle.