En tête au moment de l’arrêt du championnat de D3 en mars, Namur monte donc en D2 avec, sans surprise, le maintien comme principal objectif. "Mais on va essayer de viser plus, même si on sait que les montées sont généralement compliquées", souligne le T1 Noam Dubart. "Notre objectif premier est de solidifier le groupe qui se crée. De juin à juillet, nous étions en moyenne 35 à l’entraînement. Il y a peut-être moins de qualité dans le groupe mais la force humaine et les qualités humaines sont énormes".

Toujours épaulé par le T2 Christophe Gossiaux et le responsable technique et analyste vidéo Laurent Minaut au sein d’un staff qu’intègre Eric Bernard en qualité de préparateur physique, Noam Dubart compte s’inscrire dans la continuité. "Le plan de jeu va rester le même mais on doit encore l’améliorer. C’est pourquoi on n’a pas fait de pause durant cette intersaison. Après, la montée soude bien évidemment le groupe et redore l’image de Namur".

Plusieurs retours de joueurs ont ainsi déjà été enregistrés au Masuage, à l’image de l’ailier Thibault Petit et du centre Léopold Hennebert en provenance respectivement de l’ASUB et du ROC, tandis que le pilier Olivier Jadot (ex-Kituro) fait partie des joueurs reprenant du service. "Et il n’y a pas vraiment de départ, sauf un joueur qui retourne en France", se réjouit Noam.

Après deux saisons en D3, Namur fait donc son retour en D2, laquelle présente un autre visage. "Avec les montées en D1 de deux grosses pointures (ndlr : Liège et Frameries), chaque club de D2 qui y milite depuis un petit temps déjà va essayer d’en profiter pour jouer le haut de tableau. Mais de notre côté, on devrait pouvoir réaliser quelques exploits", conclut Noam Dubart.