Boitsfort a donc entamé une restructuration. En profondeur. Le club le plus titré de Belgique entend articuler sa réorganisation autour de 5 piliers : la compétition, la formation, la vie de club, les ressources et la communication.

Le volet compétition est notamment pris en charge par Pierre Amilhat. De retour dans son club de cœur après 8 saisons passées à l’ASUB, Pierre Amilhat sera épaulé au coaching par Marcello Cima (3/4) et Christian Cornet, lequel remplace Michel Van Hee initialement intronisé mais parti entretemps pour raisons professionnelles.

"L’impression après la préparation, c’est que j’ai partiellement commencé à découvrir les joueurs", nous explique Pierre Amilhat. "Je pense qu’il y a un potentiel tout à fait indéniable de joueurs de qualité dans ce club. Je pense qu’il y a un petit problème dans les têtes peut-être. On va donc s’attacher à les remettre à l’endroit et redonner à tout le monde l’envie de gagner".

On le sait, la D1 se dispute cette saison avec 10 équipes, en 2 poules de 5. Un avantage pour Boitsfort ? "Je ne vais pas me perdre en conjecture. On aura une approche du championnat qui ne sera pas très stratégique", précise Pierre Amilhat. "On va essayer de gagner le plus de matchs possible, les uns après les autres. C’est un peu banal de dire ça mais pour un club en reconstruction je pense qu’il serait un peu manquer d’humilité que de dire autre chose".

Septième au moment de l’arrêt du championnat la saison dernière, Boitsfort espère faire mieux mais demeure également réaliste. "Les concurrents directs se situent plutôt vers le bas du classement que vers le haut du classement je pense. Mais je n’exclus pas que l’on surprenne l’une ou l’autre équipe. Je pense qu’il y a le potentiel joueurs pour le faire. Et on va s’attacher à remettre l’église au milieu du village", conclut le T1 boitsfortois.

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