"En venant ici on savait que ce serait un match à couteaux tirés. ASUB-Boitsfort cela reste ASUB-Boitsfort", réagissait le Waterlootois Jérôme Cauwe à chaud. "C’est une équipe en reconstruction en face, mais ils reconstruisent bien. Ils ont accroché pas mal d’équipes. Ils ne sont pas dans le top 4 pour rien. C’est une victoire au pied. On s’était dit qu’on ne lâcherait pas en défense et je pense qu’on a réussi à le faire, même à 12".
Menant 3-16 à la pause, l’ASUB a-t-elle cru que le match était plié ? "Pas du tout. Dans le cercle juste avant de reprendre, on s’est un peu resserré. Il y a le score, mais il y a la réalité", précise Jérôme. "Ils ont accroché, ils ont même bien accroché. Nous, on a quand même multiplié les erreurs. On ne prend pas trois cartes pour rien non plus. Donc oui on s’est fait peur".
"On arrive quand même deux fois à aller jusque dans l’en-but"
Après avoir dans l’ensemble subi en première mi-temps, Boitsfort, a bien réagi en seconde. "Il a fallu un petit moment pour qu’on se réveille. C’était un match piège, on connaissait l’enjeu. On est peut-être resté apathique et endormi en début de match. On a pu relever la tête mais un petit peu trop tard", expliquait Simon Vankeerberghen.
Malgré de nombreux temps forts, les Boitsfortois n’ont pas pu concrétiser. "En deuxième mi-temps on arrive quand même deux fois à aller jusque dans l’en-but, pour que ce soit ballon mort. C’est un petit peu décevant", regrettait Simon. "Et je pense qu’on manque aussi un peu de réalisme sur certaines phases arrêtées comme en touche, en tout cas en première mi-temps. Les gars ont de la volonté mais on pêche sur un peu trop d’erreurs techniques, que ce soit des fautes de main ou des fautes de hors-jeu qui ne doivent pas arriver quand on est en zone de marque chez l’adversaire".
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