C’est ce lundi que le groupe de plus de 35 Diables Noirs est arrivé au Chili, à l’issue d’un voyage qui aura au total duré 36 heures. "Les premiers jours se passent très bien et sont principalement axés sur la préparation physique et le rugby pour préparer au mieux le match de samedi", explique Alexis Cuffolo. "C’était assez intense sur les journées de mardi et mercredi car nous avons beaucoup de contenu à revoir depuis mars mais nous avons profité d’un journée off jeudi pour découvrir Santiago".
Cette tournée estivale doit servir de préparation au Rugby Europe Championship 2025 qualificatif pour la Coupe du Monde 2027, le grand objectif du XV de Belgique. La concentration est-elle encore davantage de mise qu’à l’accoutumé ? "On voit déjà un changement dans l’état d’esprit du groupe, que ça soit au niveau du staff et des joueurs, concernant l’importance des détails et l’exigence que ce défi va nécessiter. Mais la bonne humeur et le fait de passer des moments conviviaux ensemble restent dans notre ADN et on s’assure de travailler dur tout en gardant une ambiance familiale entre nous".
21e nation mondiale, le Chili a disputé la Coupe du Monde en France à l’automne et constitue donc un adversaire de taille pour les Diables Noirs. "Nous avons plusieurs objectifs pour la rencontre de samedi", détaille Alexis. "On veut d’abord valider les points positifs du REC 2024, à savoir notre défense, notre discipline et notre détermination à tout donner sur le terrain. Ensuite, c’est une très bonne opportunité de nous jauger face à une équipe qui a disputé la dernière Coupe du Monde. En plus du contenu, le résultat a évidemment une importance car c’est la première étape de ce Summer Tour et ça doit lancer la préparation du REC 2025".
Cette tournée sud-américaine avec trois test-matchs au programme est la première du genre depuis celle effectuée en Argentine en 2008. Comment Alexis Cuffolo, joueur d’expérience du groupe noir-jaune-rouge, aborde-t-il ces trois semaines ? "Je profite un maximum du temps passé avec les Diables Noirs. Les conditions dans lesquelles nous travaillons sont très confortables, ça motive à faire les efforts et les sacrifices nécessaires pour faire partie de l’aventure. Je considère l’ensemble du groupe comme ma deuxième famille. Les années passent et je sais qu’il faut profiter de ces moments comme si c’était les derniers. On a une opportunité en or qui ne se présentera probablement qu’une seule fois dans une vie, il ne faut pas passer à côté".
Après avoir rencontré le Chili, la Belgique affrontera pour rappel le Paraguay (20 juillet) et le Brésil (27 juillet).
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