La Belgique arrache le bonus défensif en Suisse : ’Beaucoup d’approximation et de détails négatifs’

Les Diables Noirs n’ont pas fourni une performance inoubliable à l’occasion de leur troisième match en Rugby Europe Trophy. Pendant une heure de jeu, nos compatriotes n’ont pas été en mesure de prendre le taureau suisse par les cornes, pêchant notamment en mêlée et en touche.

Sur le terrain du Centre Sportif des Cherpines de Plan-les-Ouates, dans la banlieue de Genève, la Suisse a donné le ton en inscrivant un premier essai en coin dès la 5ème minute (7-0). Alan Williams ouvrait sur pénalité le compteur belge à la 23ème (7-3), avant de devoir céder sa place sur blessure (dos). Une pénalité convertie de part et d’autre plus tard, la mi-temps était atteinte sur le score de 10-6.

Tout restait donc à faire en seconde armure. L’équipe belge ne parvenait cependant pas à emballer la rencontre. Elle payait à l’inverse une certaine indiscipline, mise à profit par l’équipe suisse pour passer trois pénalités et se détacher à 19-6.

Il restait alors 20 minutes à jouer. Dos au mur, les Diables mettaient enfin leur jeu en place et prenaient le dernier quart d’heure à leur compte. Un réveil suffisant pour arracher le bonus défensif grâce à des essais de Thomas Dienst et Dazzy Cornez, mais insuffisant pour passer devant au marquoir.

La Belgique s’inclinait en effet 22-18, en ayant "oublié" de jouer pendant une heure. Une défaite riche d’enseignements, s’ils sont mis à profit pour progresser et faire mieux au prochain match, prévu le samedi 19 mars à Bruxelles face à la Pologne, leader du tournoi.

"On savait que cela avait tout du match piège. Les Suisses ont aligné leur meilleure équipe, à une exception près. Nous, on a pu opposer notre envie et notre jeunesse mais sans maîtrise pendant 65 minutes. On doit savoir pourquoi on n’a pas pu le faire dès le début de la rencontre. Il y avait certainement la peur de mal faire", expliquait le sélectionneur belge Frédéric Cocqu.

"C’est dommage que les supporters n’aient pas pu voir les 15 dernières minutes en raison de la coupure du livestream, car c’est là que l’on a enfin vu les joueurs produire du jeu. Pour le reste, il y a eu beaucoup d’approximation et de détails négatifs, qu’il est temps de gommer si on veut passer un cap. Maintenant, c’est aussi avec ce genre de match qu’une équipe se construit".

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