Il y a quelques jours, l’agence Allianz de Lourdes Pyrénées apportait son soutien au pilier international belge Lucas Sotteau dans sa carrière de rugbyman. "Nous le libèrerons pour rejoindre Belgium Rugby dont il défend toujours les couleurs. Il mettra au service de l’agence sa combativité et son esprit d’équipe", annonçait l’agence sur les réseaux sociaux. C’est l’occasion de revenir sur la problématique de la libération des joueurs pour le XV de Belgique, un aspect pour lequel redouble d’efforts la fédération belge.

Pour un international belge, il n’est en effet pas toujours évident de pouvoir répondre à une sélection. Pour les quelques joueurs professionnels, leur club est (était) parfois réticent à les voir partir en équipe nationale. Quant aux joueurs semi-pros ou amateurs, survient en plus la question de pouvoir prendre des jours de congé. Depuis l’été dernier, Olivier Sotteau se penche sur la question et apporte son soutien aux joueurs, mais aussi aux clubs. "Je suis en charge des relations extérieures, c’est-à-dire les relations entre les joueurs, les clubs et la fédération belge. Le but est de créer du lien et du liant, pouvoir planifier la libération des joueurs", précise Olivier Sotteau. "Dans ma philosophie, je ne différencie pas les employeurs, que ce soit un club ou une entreprise. C’est le même cas de figure, un employé veut prendre des jours de congé et l’employeur veut bien le libérer".

La libération des internationaux pour les matchs de la Belgique implique donc une collaboration avec les clubs, en anticipant les sélections six semaines à l’avance. "La planification à long terme permet d’être pris au sérieux et d’éviter que le joueur soit pris en étau entre l’équipe nationale et le club. Je contacte d’abord le club et les entraîneurs avant le joueur et je ne laisse pas le joueur s’arranger seul avec son club. J’ai des contacts réguliers avec les entraîneurs par mail mais aussi par téléphone", explique Olivier Sotteau.

D’un commun accord avec Belgium Rugby, les entraîneurs peuvent ainsi prévoir l’absence de leur international belge et l’inclure dans leur rotation. "Le joueur doit rester au centre des discussions et non pas l’équipe nationale, sinon un déséquilibre se crée".

Bayonne, Oloron, Cognac, Suresnes, Anglet, Tyrosse ou encore Mont-de-Marsan font partie des clubs travaillant ainsi main dans la main avec Belgium Rugby. "Les clubs nous disent ‘on libère les joueurs car on apprécie votre démarche’. On avait d’ailleurs expliqué celle-ci en leur rendant visite en août dernier. Les clubs qui nous aident sont dans le même projet que nous. Ce sont des clubs qui ont tenu leurs promesses et valent la peine d’être connus. Ils aident l’équipe nationale autant que faire se peut", souligne Olivier Sotteau.

Le retour de la part des joueurs et des clubs se veut positif. D’autant que la démarche ne se limite pas seulement à la libération pour l’équipe nationale belge. "On a par exemple eu un joueur blessé pour qui c’était compliqué de trouver une IRM. Grâce à mes contacts, il a eu son IRM en trois jours. Il faut savoir qu’en Top 14, les joueurs ont leur IRM en un jour, mais dans le monde semi-amateur, c’est plus compliqué", conclut Olivier Sotteau.

✨Bienvenue à Patricia et Lucas✨

Nous avons le plaisir de vous présenter nos deux nouvelles recrues : ...

Publiée par Allianz Cindy Younsi sur Lundi 9 novembre 2020