Recherche google, staff, plus-value, REC et Coupe du Monde : le point après la nomination de Mike Ford

La démission de Chris Cracknell, intronisé en novembre dernier, a mis Belgium Rugby dans une situation délicate à un mois du début du Rugby Europe Championship 2023. La fédération belge n’a toutefois pas traîné à réagir, optant pour un successeur au CV qui claque : Mike Ford, passé notamment par les équipes d’Irlande, d’Angleterre, Bath, Toulon, Leicester et l’Allemagne.

"Le week-end dernier, j’ai tapé sur google Mike Ford et Belgium Rugby et j’ai vu que tous les grands sites de rugby en parlaient. Je pense qu’on n’attendait peut-être pas que la Belgique attire un tel entraîneur", sourit Michiel Leysen, président de la fédération.

A l’exception du départ de Laurent Dossat, le reste du staff des Diables Noirs demeure en place, avec Sébastien Guns (3/4) et Laurent Pakihivatau (avants) dans les rôles d’adjoints. A la demande de Mike Ford, l’encadrement devrait tout de même encore s’étoffer : un coach mental et un spécialiste de la touche pourraient ainsi débarquer dans les jours ou semaines à venir.

Le REC 2023 débutant le 4 février prochain, la préparation sera courte et intense. Ce premier match au Portugal, les Diables Noirs le prépareront en se retrouvant dès le début de la semaine, avec un groupe élargi.

Malgré son expérience au plus haut niveau, Mike Ford, présent à Bruxelles ces mardi et mercredi, sait en théorie où il met les pieds en Belgique, dont le rugby doit jongler avec les contraintes d’un sport encore amateur. "Il connaît cela car il a déjà coaché l’Allemagne. Il connaît la problématique XV et 7, celle des joueurs étrangers qui ne sont pas toujours disponibles. Il va apporter une plus-value aux joueurs et ceux-ci vont pouvoir apprendre à son contact", souligne Michiel Leysen. "Il se rend aussi compte que si tous nos meilleurs joueurs sont présents, on peut faire quelque chose de très bien. On voulait trouver quelqu’un que l’on n’avait encore jamais eu en termes de compétence et d’expérience, et on l’a trouvé je pense".

Faire quelque chose de très bien, cela passe en théorie par le retour en sélection de plusieurs joueurs ayant fait l’impasse la saison dernière. "Déjà, on est désormais en REC et plus en Trophy", explique le président de la fédération. "J’ai aussi été en contact avec notre capitaine Jean-Maurice Decubber et il y avait beaucoup d’enthousiasme autour de l’arrivée de Mike".

De quoi aborder le tournoi qui s’annonce avec optimisme pour une équipe de Belgique qui retrouve une compétition désormais disputée à huit nations (2 poules de 4) après une saison à l’échelon inférieur. "On vise plus que le maintien. Si toutes les équipes jouent à leur niveau, on se retrouvera en finale contre les Néerlandais. Et on a une revanche à prendre... La Belgique a déjà battu de grandes nations, on espère que ce sera à nouveau le cas. Pourquoi dès lors ne pas être plus ambitieux que le maintien. Le passage du REC à 8 équipes nous permet de viser le plus long terme. On regarde donc clairement plutôt vers le haut que vers le bas", insiste Michiel.

Au point d’avoir toujours la Coupe du Monde dans le viseur. "Notre objectif est clair, c’est la Coupe du Monde, le plus rapidement possible. Si c’est en 2027, ce sera très bien, mais en 2031, on doit y être. Le Portugal que l’on battait encore en 2016 est parvenu à se qualifier, la Belgique aussi en a le potentiel".

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(Source : Rugby Europe)