Ayant débuté dans le rugby à l’âge de 18 ans à Namur, Thierry Weijn respire le rugby, lui qui avait ensuite créé des clubs à Dinant (en 1981) et Famenne (1985). "Après 1 an et demi à Famenne, j’ai ensuite été jouer à Malmedy où il y avait plusieurs joueurs de l’équipe nationale. J’ai alors rejoint l’ASUB où j’ai joué 10 ans en D1. Et j’ai encore fondé en 2009 à Ciney un club aujourd’hui disparu", détaille Thierry, qui porta également les couleurs de la Belgique.

Thierry Weijn fait partie de ces hommes et femmes bénévoles réellement indispensables. Il faut dire qu’il remplit un rôle certes de l’ombre mais ô combien précieux au sein du XV de Belgique. "Je m’occupe des maillots, des ballons, de tout pour l’équipe", précise-t-il. "Je prépare le matériel pour l’entraînement. Je vais un peu avant sur le terrain pour tout mettre en place. Je vois aussi par exemple les coachs le matin pour savoir quel matériel sortir. J’anticipe en fait tout pour ne pas perdre trop de temps, vu que les trajets entre l’hôtel et le terrain prennent notamment déjà pas mal de temps".

Mais sa tâche ne se limite bien évidemment pas aux entraînements. "Mon job est de mettre l’équipe et le staff dans le confort. Quand il y a match, je m’occupe aussi de la préparation du stade, comme la saison passée au stade Fallon où j’ai aidé à implanter les perches. Je m’occupe aussi du confort nécessaire des joueurs les jours de match. Cela concerne entre autre les crampons. J’ai d’ailleurs constitué une petite boîte avec tout ce qu’il faut dedans pour éviter de devoir faire des aller-retour au magasin".

On l’imagine, les Diables Noirs sont reconnaissants. "Pour ça, les joueurs sont vraiment super sympas avec moi, ils m’aident souvent. L’an passé j’ai reçu un ballon de la Coupe du Monde signé par tous les joueurs. Lors du changement de staff cet été, les joueurs ont apparemment dit qu’il fallait me garder. Tant que je peux apporter un plus à l’équipe, ça m’intéresse. Ma motivation ? Rendre à ce sport ce qu’il m’a offert".


(Photo Sportkipik.be)