Equipe la mieux classée au classement mondial parmi les prétendants à la qualification pour la coupe du monde en Australie, cette nation du Pacifique a manqué de consistance durant l’été. Privés de nombreux joueurs évoluant soit en championnat des provinces néo-zélandaises NPC soit en Europe TOP 14, ProD2 et Premiership anglaise notamment, les Samoa ont perdu tous leurs matches du Pacific Nations Cup et ont échoué également en barrage contre le Chili.
Lors du tournoi de repêchage, les grands noms de la sélection samoane ont fait leur retour pour sauver le soldat de la descente aux enfers pour cette nation qui n’a raté qu’une seule coupe du monde, la première…car elle n’était pas invitée.
Sur papier, les forces en présence démontrent une panoplie de joueurs professionnels emblématiques et expérimentés tant en Super Rugby avec le Moana Pasifika entraîné par Tana Umaga que dans nos grands championnats européens :
Scott Sio, ancien Wallaby (70 sélections avec l’Australie) évoluant au poste de pilier qui a profité des nouvelles règles World Rugby pour effectuer un baroud d’honneur à 34 ans avec son pays d’origine. Il joue dans le championnat anglais au sein des Exeter Chiefs depuis 2022.
Abraham Papali’i , 3e ligne centre du Castres Olympique (Top 14)
Michael Ala’alatoa pilier de Clermont (Top 14)
Theo Mc Farland, capitaine des Samoa et deuxième ligne des Saracens ( Premiership)
La star du 7 samoan, l’ailier Va’a Apelu-Maliko qui évolue aux côtes de Maximilien Hendrickx à Suresnes ( Nationale 1)
Et bien d’autres encore…
Le jeu des Samoans se construit d’abord devant mais très vite le danger prend vie avec la ligne arrière. Un second rideau offensif avec des 2e et 3e lignes très mobiles apporte de la vitesse et du soutien permanent. Ils arrivent à alterner leur jeu avec un soutien axial et des offloads (passes après contact) ou un jeu au pied d’occupation assez précis. Toutefois, le rideau défensif n’est pas exempt de tout reproche et ils peuvent se laisser avoir sur les extérieurs ou en fond de terrain par un manque de couverture.
A l’instar des Belges, ils commencent très fort dans les 20 premières minutes et encaissent peu de points en première mi-temps. Ils n’ont pas réellement connu de temps faibles pendant le tournoi mais ils n’ont pas roulé sur leurs adversaires non plus. La victoire 48-10 contre le Brésil tient plus d’erreurs défensives brésiliennes que d’une supériorité flagrante.
Les Belges devront donc faire preuve de solidarité en défense, ne plus laisser un adversaire s’introduire dans un maul et couvrir le terrain. Bien glisser, bien communiquer, bien couvrir l’intérieur quand la balle arrive vite à l’aile opposée.
Le jeu belge peut poser des problèmes aux Samoans car il est moins frontal. Souvent avertis, les Samoans ont encaissé en infériorité numérique. Il faudra donc capitaliser ces moments s’ils se produisent.
Les Belges ont ce supplément d’âme qui leur ont permis d’obtenir la victoire contre le Brésil.
C’est le moment rêvé d’offrir un beau cadeau pour les carrières en Diables Noirs de Maxime Jadot, Julien Berger, Jens Torfs qui n’auront plus d’autres occasions de jouer une coupe du monde.
La pression est du côté samoan, la Belgique n’a rien à perdre. Donnez tout, vous avez le soutien de beaucoup de monde de l’ovale. Le rugby a besoin de belles histoires. Celles que l’on raconte pendant des années dans les clubhouses.
Ils ont un peu fait tourner leur effectif pour le match contre la Namibie. Ils ont donc une relative fraîcheur mais aussi des manques de repères.
L’organisation et l’abnégation des Diables noirs, si tout le monde est concentré sur le même objectif, s’applique dans les liaisons, les transmissions et la communication, peuvent triompher mardi.
On peut jouer simple, laid, structuré ou dans le chaos…les faire douter dès le départ.
Cohésion, discipline, entraide et concentration pendant tout le match.
Ils ont un peu fait tourner leur effectif pour le match contre la Namibie. Ils ont donc une relative fraîcheur mais aussi des manques de repères.
23 contre le Brésil
1 Jarred Adams, 2 Millenium Sanerivi, 3 Tietie Tuimauga, 4 Benjamin Petaia Nee Nee, 5 Michael Curry, 6 Theo McFarland (capt.), 7 Alamanda Motuga, 8 Iakopo Mapu, 9 Jonathan Taumateine, 10 Rodney Iona, 11 Vaafauese Apelu Maliko, 12 Tumua Manu, 13 Melani Nanai, 14 Latrell Ah Kiong, 15 Jacob Umaga,
Remplaçants : 16 Lutero Tolai, 17 Titi Lamositele, 18 Michael Alaalatoa, 19 Taleni Seu, 20 Niko Jones, 21 Connor Tupa’i, 22 Faletoi Peni, 23 Lalomilo Lalomilo
23 contre la Namibie
1. Scott Sio, 2. Sama Malolo, 3. Tietie Tuimauga, 4. Taleni Seu, 5. Theo McFarland (c), 6. Miracle Faiilagi, 7. Alamanda Motuga, 8. Iakopo Mapu, 9. Jonathan Taumateine, 10. Rodney Iona, 11. Vaafauese Apelu Maliko, 12. Lalomilo Lalomilo, 13. Tumua Manu, 14. Latrell Ah Kiong, 15. Jacob Umaga ;
Remplaçants : 16. Millenium Sanerivi, 17. Titi Lamositele, 18. Michael Alaalatoa, 19. Ben Petaia Nee, 20. Abraham Papali’i, 21. Connor Tupa’i, 22. Faleto’i Peni, 23. Tuna Tuitama.
Composition contre la Belgique :
1. Titi Lamositele ( Harlequins, Premiership ANG), 2. Millenium Sanerivi ( Moana Pasifika, Super Rugby NZ), 3. Michael Alaalatoa ( Clermont-Auvergne, TOP 14 FRA) 4. Ben Petaia Nee ( Kamaishi Seawaves, 2e Division Japan League, JAP) 5. Theo McFarland (capt., Saracens, Premiership, ANG), 6. Miracle Faiilagi ( Moana Pasifika, Super Rugby NZ), 7. Niko Jones (Waitemata, NPC,NZ), 8. Iakopo Mapu ( Stade Français, Top 14, FRA), 9. Jonathan Taumateine ( Moana Pasifika, Super Rugby NZ), 10. Rodney Iona (Seattle Seawolves, MLR, USA), 11. Vaafauese Apelu Maliko ( Suresnes, Nationale 1, FRA), 12. Lalomilo Lalomilo ( Moana Pasifika, Super Rugby NZ), 13. Melani Nanai (Capilano, Premier, CAN), 14. Latrell Ah Kiong (Western Sydney Two Blues, AUS), 15. Jacob Umaga (Benetton Treviso, URC, ITA)
Remplaçants : 16 Sama Malolo ( USA Perpignan, TOP 14 FRA), 17. Scott Sio ( Exeter Chiefs, Premiership, ANG), 18. Tietie Tuimauga ( Saracens, Premiership, ANG), 19. Taleni Seu (Toyota Shuttles, Japan league One, JAP) 20. Abraham Papali’i ( Castres Olympique, Top 14, FRA), 21. Connor Tupa’i (San Diego Legion,MLR, USA), 22. Faleto’i Peni (Southland, NPC, NZ), 23. Tuna Tuitama ( Moana Pasifika, Super Rugby NZ).
Pour cette "finale", les Samoa proposent une composition solide avec un banc en 5-3 très expérimenté en première ligne et en 3e ligne.
Pas réellement de surprise dans la ligne arrière, même charnière et même triangle arrière.
Le jeu sera costaud (pack de 900kg) et vif. C’est au niveau des centres que la différence pourrait se faire.
Les Samoa jouent la plupart du temps dans le camp adverse et mettent beaucoup de pression. Ils gardent beaucoup le ballon et avancent un jeu de possession tout en franchissant la ligne d’avantage.
Pour les contrer, il faudra jouer chez eux et les forcer à se débarrasser du ballon.
Leur troisième centre est très puissant. Il sera nécessaire d’empêcher le jeu debout et les offloads. Les essais ont la plupart du temps été marqués par les ailiers.
Clefs du match : Couper les extérieurs en défense et les renvoyer le plus souvent chez eux.
Lire aussi : Charlesty Berguet suspendu 4 matchs
Lire aussi : On refait le match Belgique-Brésil : vaincre ou mourir
Lire aussi : ’Une fois de plus, la famille a répondu présent et ce sont les impact players qui nous ont fait gagner ce match’
Lire aussi : La Belgique à une victoire de la Coupe du Monde !
| Effectif | |
|---|---|
|
Piliers gauches Jarred Adams (NOLA Gold, US) 5 caps Titi Lamositele (Harlequins, UK) 1 cap Scott Sio (Exeter Chiefs, UK) uncapped Talonneurs Sama Malolo (Perpignan, FR) 13 caps Mills Sanerivi (Moana Pasifika) uncapped Luteru Tolai (Biarritz, FR) 10 caps Piliers droits Michael Ala’alatoa (Clermont Auvergne, FR) 23 caps Tietie Tuimauga (Saracens, UK) 8 caps 2e ligne Michael Curry (Moana Pasifika) 14 caps Theo McFarland (capt., Saracens, UK) 19 caps Ben Nee-Nee (Kamaishi Seawaves, JP) 15 caps 3e ligne Miracle Fai’ilagi (Moana Pasifika) 4 caps Niko Jones (Waitemata, NZ) 1 cap Iakopo Mapu (Stade Français, FR) 12 caps Alamanda Motuga (Moana Pasifika) 10 caps Abraham Papali’i (Castres, FR) 3 caps Taleni Seu (Toyota Shuttles, JP) 12 caps Demi de mêlée Joel Lam (Burnside, NZ) 3 caps Jonathan Taumateine (Moana Pasifika) 15 caps Connor Tupai (San Diego Legion, US) 5 caps Demi d’ouverture Rodney Iona (Seattle Seawolves, US) 14 caps Jacob Umaga (Benetton Treviso, IT) 1 cap Centres Lalomilo Lalomilo (Moana Pasifika) 4 caps Tumua Manu (Pau, FR) 11 caps Melani Nanai (Capilano, CA) 7 caps Faletoi Peni (Southland, NZ) uncapped Arrières Va’a Apelu-Maliko (Suresnes, FR) uncapped Duncan Paia’aua (Perpignan, FR) 13 caps Latrell Smiler-Ah Kiong (Western Sydney Two Blues, AU) 3 caps Tuna Tuitama (Moana Pasifika) 8 cap | |

