La Belgique à une victoire de la Coupe du Monde !

Inquiétant, stressant, palpitant, exaltant... Les qualificatifs ne manquent pas pour évoquer le match des Belges face aux Brésiliens. Il faut bien dire que les Diables Noirs nous ont fait peur, après une très bonne entame, une fois de plus. Comme lors de la victoire face à la Namibie samedi dernier (22-15), la Belgique a inscrit le premier essai de la partie après moins de deux minutes. A nouveau sur le travail des avants, Charlesty Berguet aplatissant derrière la ligne (7-0).

Les hommes de Laurent Dossat se créaient ensuite plusieurs possibilités avant de faire mouche une deuxième fois à la 11ème minute, par l’intermédiaire du capitaine Jean-Maurice Decubber (14-0).

Avec deux essais transformés d’avance avant le quart d’heure, on aurait pu penser que la Belgique déroulerait par la suite. Que du contraire. Le Brésil haussait le ton et équilibrait les débats. Pour finalement se relancer à cinq minutes de la mi-temps d’un essai consécutif à des pick & go (14-7).

Dans le dur en fin de premier acte, les Diables débutaient également mal le second. Le Brésil passait d’abord une pénalité à la 42e (14-10) avant de profiter de l’indiscipline belge. Les "Tupis" prenaient à nouveau en défaut la défense belge après une touche dans les 22 pour planter leur deuxième essai et passer devant (14-17).

La Belgique faisait alors le dos rond, d’autant qu’elle se retrouvait réduite à 13 l’espace de 6 minutes suite à une jaune de Toon Deceuninck et surtout d’une carte rouge adressée à Charlesty Berguet pour un mauvais geste du pied (lequel ne jouera dès lors pas face aux Samoa).

Une certaine frustration, voire de la nervosité, s’était alors emparée des Belges. Les détails, qui font souvent la différence, ne tournait alors pas en faveur des Diables, à l’image de l’essai refusé à Jean-Baptiste De Clercq ou de la blessure à la cheville de Maurice Fromont quelques secondes après sa montée au jeu.

Mais c’est justement dos au mur que nos compatriotes ont retrouvé leurs esprits, peu avant l’heure de jeu. Deux pénalités de Matias Remue et une autre brésilienne plus tard, le marquoir du Sevens Stadium de Dubaï indiquait 20-20, avec un quart d’heure à jouer. Un dernier quart d’heure irrespirable, à la fin de match interdite aux personnes cardiaques.

Matias Remue inscrivait d’abord un essai (25-20) mais les Brésiliens répliquaient six minutes plus tard (25-27). Le suspense, et le stress, étaient à leur comble lorsque Matias Remue manquait une pénalité pour redonner l’avantage à la Belgique.

Monté au jeu quelques instants plus tôt, Maxime Jadot libérait cependant l’équipe belge à deux minutes du terme, faisait parler sa puissance pour inscrire le dernier essai du match et offrir la victoire à la Belgique, au bout du suspense (30-27). La dernière cartouche brésilienne ne changeait plus la donne, Isaac Montoisy l’annihilant d’un grattage salvateur...

Avec deux victoires en deux matchs, contre la Namibie et le Brésil donc, la Belgique est toujours en course pour décrocher le 24e et dernier billet pour la Coupe du Monde 2027 en Australie. Les Diables Noirs ont en effet gagné le droit de rencontrer les Samoa ce mardi 18 novembre (16h30) pour une vraie finale dans ce tournoi à Dubaï. Le vainqueur de cette rencontre décrochera la timbale...

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